Obstacles à la guérison et privations de santé.

Par Dr Daniel Saelens, le 10 Février 2008.
Hahnemann, fondateur de l’homœopathie nous parle dans son “Organon de l’Art de Guérir” de la notion de privations de santé et d’obstacles à la guérison. Nous pensons que ces notions écrites il y a 200 ans sont loin d’être obsolètes et que, au contraire, elles prennent toute leur importance dans le contexte actuel.
L’homœopathie : plus qu’une technique thérapeutique.
Nous avons déjà abordé maintes fois la notion que l’homœopathie est bien plus qu’une technique thérapeutique. Hahnemann était un homme universel et il nous a légué une œuvre qui dépasse de loin la thérapeutique pure.
L’Organon de l’art de guérir parle de notions bien plus générales que l’homœopathie. Avant d’aborder cette façon de faire la médecine, il nous définit des notions aussi importantes que la santé, la maladie, la guérison, la vie, la mort, etc.…
Et c’est dans ce contexte qu’il faut placer la notion d’obstacles à la guérison.
La maladie.
Avant de parler d’obstacles à la guérison, il faut savoir ce qu’est la guérison. Et avant de parler de guérison, il faut parler de la maladie.
§6) De quelque perspicacité qu’il puisse être doué, l’observateur exempt de préjugés, celui qui connaît la futilité des spéculations métaphysiques auxquelles l’expérience ne prête pas d’appui, n’aperçoit dans chaque maladie individuelle que des modifications accessibles aux sens de l’état du corps et de l’âme, des signes de la maladie, des accidents, des symptômes, c’est-à-dire des déviations du précédent état de santé, qui sont senties par le malade lui-même, remarquées par les personnes dont il se trouve entouré, et observées par le médecin. L’ensemble des signes appréciables représente la maladie dans toute son étendue, c’est-à-dire qu’il en constitue la forme véritable, la seule qu’on puisse concevoir.
En résumé, l’état de santé est caractérisé par le fait que tout fonctionne en harmonie, sans rien ressentir. On ne sent pas ses organes. Lorsqu’il y a des modifications accessibles aux sens du corps et de l’âme, la maladie apparaît. Et la maladie ne peut rien être d’autre que l’ensemble de ces symptômes.
La guérison.
Il ne faut jamais perdre de vue que la guérison pour Hahnemann, ce n’est pas la suppression des symptômes, la disparition de la plainte du patient. La guérison, c’est bien plus que cela.
§2 : Le beau idéal de la guérison consiste à rétablir la santé d’une manière prompte, douce et durable, à enlever la maladie toute entière, par la voie la plus courte, la plus sûre et la moins nuisible, en procédant d’après des inductions faciles à saisir.
Il y a beaucoup de notions très importantes qui ressortent de ces deux petites phrases.
Manière prompte : la guérison doit se faire le plus rapidement possible : pour beaucoup de personnes, l’homœopathie agit lentement. Cette notion est fausse. Si le remède est approprié, l’action est immédiate. Mais la réaction de l’organisme peut prendre beaucoup de temps et ce temps dépend de l’importance des lésions.
Stades de la maladie : – sensation : on commence à sentir l’organe malade alors que l’état de santé est caractérisé par le fait qu’on ne sent rien. Ce stade est le plus précoce et le plus important en homœopathie car le ressenti est individuel et les symptômes sont alors de plus grande valeur. Ce stade est complètement dénigré par l’allopathie car on ne sait rien mesurer. Ex : je sens comme une pierre dans mon estomac tous les midis juste avant de manger.
– Fonctionnel : ce stade commence à intéresser l’allopathe mais l’homœopathe sait qu’il doit remonter le temps pour dénicher la sensation initiale : « à partir de quand et que ressentiez-vous au début ? ». Ex : je mets trois heures à digérer mon repas de midi.
– Lésionnel léger : l’allopathe commence à être à l’aise car il commence à avoir un arsenal thérapeutique. Ex : reflux gastro-oesophagien ou gastrite ;
– Lésionnel grave : ulcère ou tumeur, c’est souvent le stade de la chirurgie, les plus cas des allopathes car une chirurgie est spectaculaire.
Si le malade se trouve au stade lésionnel grave, il faut savoir que le remède, même bien choisi, ne donnera pas une disparition immédiate de la lésion (si c’est encore possible) mais le processus de guérison se sera mis en marche immédiatement.
Dans le pire des cas, si la lésion est trop grave, on ne sait pas empêcher l’issue fatale mais le malade devient serein et son départ se fait dans le calme et la paix.
Manière douce : la guérison pour Hahnemann se fait de manière douce, ce n’est pas difficile à comprendre, pensons simplement à tous les traitements aussi bien technologiques que chimiothérapiques de la médecine moderne.
Il faut ici également faire une remarque en ce qui concerne ce côté « doux » de l’homœopathie. Dans un processus de guérison d’une maladie chronique, il y a parfois des remises en fonction d’organes ou de parties d’organes qui fonctionnaient mal. Cette remise en fonction peut parfois s’accompagner de réactions très désagréables ou même douloureuses. C’est ce qu’on appelle l’aggravation homœopathique qu’il faut bien différencier de l’aggravation de la maladie. Cette distinction est parfois très difficile à faire et nécessite de la part de l’homœopathe une bonne connaissance de la maladie (dangers de l’automédication ou de l’homœopathie pratiquée par des soi-disant homœopathes).
Ex : éruption d’eczéma, diarrhée, inflammation d’une articulation arthrosique, …
Manière durable : c’est encore une fois un élément primordial de la pensée hahnemannienne. Pour Hahnemann, une guérison doit être durable. Lorsqu’on est guéri, on est guéri !!!!!!
Si on est obligé de continuer une médication pendant des années voire des dizaines d’années, on n’est pas guéri. Cette notion semble être du simple bon sens, mais si on met cette condition pour qualifier une amélioration de guérison, nous pouvons remarquer que 99,99% des maladies chroniques ne sont pas guéries par l’allopathie.
Enlever la maladie toute entière : notion de totalité des symptômes et d’unicité de l’organisme. Une maladie n’est pas localisée à un organe malade. C’est l’organisme dans son entièreté qui est malade, tous les symptômes ressentis par une même personne (lorsqu’on est en bonne santé, on ne sent pas ses organes, ou ne se rend pas compte que l’on a bien dormi) font partie de la même maladie
On ne peut parler de guérison que lorsqu’on l’ensemble de ces symptômes a disparu.
Il faut souligner ici des notions extrêmement importantes dans le processus de guérison : « les lois de Hering (la guérison se fait de l’intérieur vers l’extérieur, de haut en bas et dans l’ordre inverse de l’apparition des symptômes) » qui nous permettent de voir si la guérison évolue dans le bon sens. Si une suppuration de l’oreille a disparu mais que nous voyons apparaître des vertiges, l’organe oreille est guéri mais l’organisme est beaucoup plus malade. Il n’y a non seulement pas de guérison mais une aggravation inquiétante de la maladie.
Par la voie la plus courte, la voie la plus sûre et la moins nuisible : un médecin doit sans cesse se perfectionner et augmenter ses connaissances pour connaître dans chaque cas le moyen le plus sûr pour guérir son malade. La connaissance de l’entité nosologique (la pathologie, l’organe malade), la connaissance du microbe si c’est une maladie infectieuse, la connaissance du malade dans son milieu, et dans son histoire, et dans son moment présent, la connaissance des médicaments possibles ou des techniques médicales disponibles et encore mille autres notions doivent se condenser au moment ou le médecin prend une décision thérapeutique que ce soit une prescription d’un remède homœopathique ou allopathique ou une décision chirurgicale bénigne (percer un abcès) ou plus important (ablation d’une tumeur gênante).
La voie la plus courte, la plus sûre et la moins nuisible est à prendre en considération devant chaque cas et, pour un homœopathe, ce n’est pas toujours l’administration d’un remède homœopathique.
La notion de « moins nuisible » se rapporte à la citation hippocratique que tout médecin doit graver dans la pierre de sa pratique : « Primum non nocere ».
En procédant d’après des inductions faciles à saisir : la mise en œuvre d’un traitement doit se faire de façon raisonnée, selon certains schémas clairs et reproductibles. Le médecin exerce l’art de guérir, il y a donc un côté artiste, intuitif qui intervient. On ne peut enlever ce côté intuitif sans tomber dans une médecine déshumanisée machiniste.
Mais ce côté intuitif, l’inspiration ne peut s’épanouir que dans un contexte clair, rigoureux, précis et scientifique.
Hahnemann met la barre très haut lorsqu’il parle de guérison. Notons que dans ce paragraphe, il ne parle pas d’homœopathie. Nous sommes ici dans la description de phénomènes universels. N’importe quelle méthode thérapeutique est bonne si elle permet aux malades de guérir selon ces critères.
Les obstacles à la guérison.
Maintenant que nous savons ce que signifie la guérison, nous pouvons aborder ce que Hahnemann appelle les obstacles à la guérison. J’insiste sur le fait que ce n’est toujours pas une notion homœopathique mais une notion universelle.
§3) Quand le médecin aperçoit nettement ce qu’il y a à guérir dans les maladies, …lorsqu’il a une notion précise de ce qui est curatif dans les médicaments,…lorsque, guidé par des raisons évidentes, il sait choisir la substance que son action rend le plus appropriée à chaque cas, …quand, enfin, dans chaque cas spécial, il connaît les obstacles au retour de la santé, et sait les écarter pour que le rétablissement soit durable,…alors seulement, il mérite le titre de vrai médecin.
§94) Lorsqu’on s’enquiert de l’état d’une maladie chronique, il est nécessaire de bien peser les circonstances particulières dans lesquelles le malade a pu se trouver sous le rapport de ses occupations ordinaires, de son genre de vie habituel, de ses relations domestiques. On examine s’il n’y a rien, dans ces circonstances, qui ait pu faire naître ou qui entretienne la maladie, afin de contribuer à la guérison en écartant celles qui seraient reconnues suspectes.
§208) La première chose à faire ensuite, c’est de s’enquérir de l’âge du malade, de son genre de vie, de son régime, de ses occupations, de sa situation domestique, de ses rapports sociaux, etc. On examine si ces diverses circonstances contribuent à accroître le mal, et jusqu’à quel point elles peuvent favoriser le traitement ou lui être défavorable. On ne négligera pas non plus de rechercher si la disposition d’esprit et la manière de penser du malade mettent obstacle à la guérison, s’il faut leur imprimer une autre direction, les favoriser ou les modifier
§252) Mais si, en ce qui concerne les autres médicaments, on voyait, dans une maladie chronique, le remède le mieux homœopathique administré à la dose convenable, ne pas procurer d’amélioration, ce serait un signe certain que la cause qui entretient la maladie subsiste encore, et qu’il y a, dans le genre de vie du malade, ou dans ce qui l’entoure, quelque circonstance qu’on doit commencer par écarter, si l’on veut rendre la guérison durable.
Nous avons donc ce phénomène de guérison dont on vient de parler. La guérison est un sursaut de l’énergie vitale dynamisée par un remède homœopathique ou par tout autre moyen dynamique curatif. Ce rééquilibrage de l’organisme aboutira à la guérison sauf s’il y a un obstacle à la restauration de l’harmonie.
Prenons un exemple facile à comprendre : dans une maladie aiguë, la fièvre est une réaction de défense très efficace qui permet tuer le microbe. Cette fièvre commence par le frisson, l’organisme a besoin de chaleur pour l’accumuler à l’intérieur et augmenter ainsi la température. Après ce stade de frisson, la chaleur accumulée à l’intérieur doit s’évacuer vers l’extérieur. Si, durant cette période, le malade continue à être couvert de façon exagérée et se trouve dans une ambiance surchauffée, le processus de guérison est entravé et la maladie se prolonge ou se transforme. Il y a un obstacle au retour à la santé.
Autre exemple : une personne atteinte de goutte a un métabolisme malade qui n’arrive pas à éliminer convenablement son acide urique qui s’accumule dans les articulations. L’acide urique est le produit de dégradation des protéines provenant surtout de la viande. Dans son processus de guérison, il faut donc instaurer un régime excluant ce type d’aliment. L’ingestion de viande chez ce patient sera un obstacle à la guérison. S’il est guéri véritablement et que son métabolisme se remet à fonctionner normalement, il pourra remanger de la viande de façon raisonnable.
Les obstacles à la guérison sont donc des éléments qui interviennent dans un processus de guérison lorsque nous sommes devant un organisme malade qui se dirige vers la guérison. Cet obstacle peut tout-à-fait être quelque de banal ou de sain pour la majorité des gens sauf pour ce malade en particulier.
Nous allons maintenant aborder une autre notion qui est celle des obstacles à la santé.
Les obstacles à la santé, les privations de santé.
§4) Le médecin est en même temps conservateur de la santé, quand il connaît les choses qui la dérangent, qui produisent et entretiennent les maladies, et qu’il sait les écarter de l’homme bien portant.
Nous venons de voir les obstacles à la guérison. Ce sont des éléments qui empêchent l’organisme malade de revenir à la santé.
Les privations de santé, ou les obstacles à la santé par contre, empêchent le fonctionnement harmonieux de l’organisme qui, au départ, est sain.
1) Les obstacles à la santé : c’est ce qui entrave la bonne santé, ce qui entrave le bon fonctionnement de la physiologie normale.
– Toutes les substances excitantes ou relaxantes que l’homme a découvert en se civilisant et qu’il utilise mal : tabac, café, alcool,
– Vivre dans les endroits malsains, mal aérés, trop isolés, trop humides, ..
– Manger de la nourriture déséquilibrée ou dénaturée par tous les traitements modernes de conservation.
– Manger trop.
– Les carences alimentaires.
– Toutes les pollutions possibles et imaginables que nous subissons 24h/24h.
– Toutes les maladies médicamenteuses .
– ….
2) Les privations de santé : c’est ce que l’on ne fait pas et que l’on devrait faire pour rester en bonne santé.
– Le manque d’exercice physique.
– La vie en milieu stérile et le manque de contact avec la nature pour des enfants qui
doivent se construire une immunité solide.
– Le manque de volonté.
– La paresse.
– Le manque de réflexion.
-….
Nous sommes donc au départ avec un organisme sain. Mais le développement harmonieux ne peut pas se faire suite à ces obstacles ou à ces privations.
L’organisme sain au départ va alors devenir progressivement malade. Cette maladie va s’installer et prendre exactement l’image de la maladie chronique naturelle que nous appelons dans notre jargon « la psore ».
§77) C’est fort improprement qu’on donne l’épithète de chroniques aux maladies dont viennent à être atteints les hommes qui sont soumis sans relâche à des influences nuisibles auxquelles ils pourraient se soustraire, qui font habituellement usage d’aliments ou de boissons nuisibles à l’économie, qui se livrent à des excès ruineux pour la santé, qui manquent à chaque instant des objets nécessaires à la vie, qui vivent dans des contrées malsaines, et surtout dans des endroits marécageux, qui n’habitent que des caves ou des réduits fermés, qui manquent d’air ou de mouvement, qui s’épuisent par des travaux immodérés de corps ou d’esprit, qui sont continuellement dévorés par l’ennui, etc…. Ces maladies, ou plutôt ces privations de santé, que l’on s’attire soi-même, disparaissent par le fait d’un changement de régime, à moins qu’il n’y ait quelque miasme chronique dans le corps, et on ne peut pas leur donner le nom de maladies chroniques.
Il faut noter qu’aux §§74à76, Hahnemann nous parle d’une autre sorte de fausse maladie chronique qui est la maladie médicamenteuse. Je l’ai placée dans les obstacles à la santé.
Cette notion est primordiale si on veut comprendre le fonctionnement de nos remèdes. En effet, beaucoup d’homœopathes sont déçus de l’homœopathie à cause de leur manque de discernement de ces phénomènes.
§76) Le Tout-Puissant, en créant l’homœopathie ne nous a donné des armes que contre les maladies naturelles.
Remarques importantes :
1)L’organisme qui subit ces privations ou ces obstacles est sain au départ et a donc la capacité de réagir contre ces obstacles ou ces privations. Il n’y a donc pas toujours de symptômes apparents ou de maladie que l’on peut apercevoir. Mais l’énergie vitale, occupée sans cesse à réparer ou à restaurer ces perturbations ne sait plus être disponible pour le bon fonctionnement de l’organisme.
Cette sorte de maladie chronique s’installe vraiment insidieusement et la majorité des personnes qui en souffrent ne se rendent même pas compte qu’elles ne sont pas en bonne santé.
– Il y a d’abord tous les symptômes absents qui sont la preuve d’une diminution de la capacité réactionnelle : ne plus tousser lorsqu’on fume, ne plus être ivre lorsqu’on boit, ne plus avoir la nausée en cas d’excès, …
– Il y a ensuite le manque de défis révélateurs de cette santé déficiente. La société moderne nous offre tellement de confort que l’on peut vivre très déficient sans même s’en rendre compte. On pourrait voir véritablement les dégâts si on faisait courir ou marcher ou travailler physiquement ou vivre sans chauffage un échantillon de la population pris au hasard.
– Il y a enfin des moyens chimiothérapiques et techniques extrêmement sophistiqués qui peuvent également retarder la prise de conscience de l’installation d’une maladie chronique.
2) Il est évident que tous ces obstacles et privations à la santé sont aussi des obstacles à la guérison lorsque l’organisme devient malade. Mais il est important d’analyser ces deux notions pour bien comprendre la nuance.
3) L’administration d’un remède bien ciblé entraîne un soulagement au moins momentané des symptômes dont souffre le patient, ce qui entraîne dans les jours qui suivent un état que l’on pourrait qualifier d’euphorique. Cette accalmie de la souffrance peut être mise à profit par le patient adulte et libre pour devenir plus lucide et lever lui-même ses obstacles à la guérison ou pour ses prendre en charge afin d’éviter les privations de santé.
Les enfants et les animaux par contre, n’ont jamais la possibilité de changer par eux-mêmes leurs conditions de vie. S’il est préférable d’informer tout le monde de ces notions, il est par contre essentiel pour un vétérinaire ou pour le médecin qui soigne un enfant de s’investir dans l’information de ces notions à la personne responsable de l’innocent, les maîtres ou parents.
Conclusion : des notions qui prennent une coloration nouvelle dans notre monde moderne.
En effet, ces obstacles et privations de santé deviennent presque incontournables. Et deviennent donc ainsi une des plus grandes priorités du médecin actuel.
La maladie médicamenteuse, à elle seule, atteint presque 100% de la population : vaccins, contraception, anti-dépresseurs, anti-inflammatoire, hypo ou hypertenseurs, somnifères, vitamines, nutriments, … sont autant de substances chimiothérapeutiques prises presque en permanence.
La dénaturation et les traitements que subit la nourriture en sont un autre exemple, les techniques de conservation, UHT, floconnage ou autres, le passage au micro-ondes transforment l’aliment qui devient en quelque sorte « extra-terrrestre » puisqu’il ne répond plus aux lois terrestres de la maturation et de la dégradation.
Et ceci sans parler des pollutions de l’eau, de l’air et de la terre et des grandes perturbations atmosphériques et électro-magnétiques.
L’œuvre de Hahnemann est extraordinaire car elle est complète. Hahnemann avait bien compris l’importance de ces phénomènes et la place exacte que pouvait prendre l’homœopathie en tant que thérapeutique. Mais il ne pouvait pas prévoir une telle dérive de la gestion de notre planète. Nous avons le devoir d’actualiser son message et cette actualisation passe par la mise au premier plan des §§ 76 et 77 de l’Organon.
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