Pourquoi avons-nous congédié nos « Animaux Domestiques » !?

Le moineau domestique disparait des villes.

Par Dr Eric Vanden Eynde, le 10 Février 2008.

1/ Les plus sympathiques disparaissent avant d’avoir reçu leur préavis, et sans rouspéter.

Je commencerai par mentionner la disparition presque complète dans nos villes les plus à la mode, des Moineaux « domestiques » ‘Passer domesticus’ qui sympathisaient jadis avec les enfants et les passants, aux alentours de nos demeures et sur nos places publiques ou nos parcs où le pique-nique amical prévalait le fast-food actuel « take-away food, fix-und-fertig, prêt à l’emploi, chacun pour soi, pratique, facile, mais sans préparation artisanale, ni partage car sans miettes».
Ces nombreux moineaux décoraient en ville et à la campagne, un paysage quotidien agréable et romantique, tout en balayant en pagayant, les miettes tombées de nos pains frais et croustillants. Ils se régalaient également de nombreux insectes de mauvaise compagnie, très gênants et de plus, nuisibles à notre luxueux confort. Le commensalisme naturel idéal prévalait pour eux autant que pour nous ; depuis c’est la relation ‘ win-win ’ de la tactique commerciale qui permet notre développement économique.

Les petits bruitages Tchilp-Tchilps des moineaux, arrivaient à nos fines oreilles car les moteurs des engins de transport de bêtes, d’humains et de matériaux, n’avaient pas encore abasourdi notre ouie et les perverses éoliennes et ondes des GSM – considérées indispensables de notre temps – n’avaient pas encore dénaturé notre perception acoustique et surtout et principalement elles n’avaient pas encore désorienté les « radars, RAdio Detecting And Ranging systems» dont disposent les oiseaux migrateurs, les mammifères cétacés baleines et dauphins, les pachydermes éléphants et chevaux, de toute la Planète comme dispositifs indispensables pour se redresser et s’orienter après chaque déviation.

Une fois que les Radars technologiques prennent la direction en main, tous les humains et tous les animaux perdent la possibilité d’utiliser correctement leurs capacités de perception et d’orientation raffinées innées. Les moulins à vent de Don Quichotte et des Hollandais n’ont rien à voir avec les « éoliennes à haute technologie », où la mécanique et la gravité sont devenues dérisoires.
L’intégration de tous ces moyens sophistiqués de haute technologie extraterrestre dans notre manière de vivre au quotidien nous déboussole et nous abasourdit tous.

Nos capacités de perception humaines « subtiles et élevées » sont ainsi prohibées dans tous nos actes, qu’ils soient automatiques, spontanés ou calculés ; ces réalités observables sont hélas, évidentes et donc, indiscutables pour les personnes encore « sages, raisonnables et de bonne volonté» ! L’Evidence, c’est ce qui ne se discute pas, c’est ce qui n’exige aucune preuve.

2/ Alors, que veulent-ils nous raconter, nos sympathiques moineaux ?

Sans rentrer vraiment dans la maison, sans accepter de prendre la place de l’extraordinaire petit oiseau chanteur sélectionné que nous admirons tous, le Canari doré, isolé tout seul dans une magnifique cage artistique qui trône dans le « living » des gens ; les moineaux eux, sont toujours d’accord de rester « dehors », de vivre présent mais sans contrat rigide avec leur hôte; ils acceptent de ne pas être invités et s’en foutent du prestige et des honneurs; ils ne veulent pas rater la compagnie de leurs propres congénères et convoitisent aussi le voisinage d’humains plutôt paisibles mais de préférence, bruegéliens.

Notre nouveau monde, appelé ainsi depuis l’après guerre mondiale dernière, construit son habitat, ses bâtiments industriels et ses hangars avec des matériaux nouveaux, inédits jusqu’à l’heure, qui ne sont donc plus terreux, mais beaucoup plus pratiques et standards, bétonnés, synthétiques ou plastiques.
Certains sont décorés « design » pour la vue du passant distrait, les autres restent bruts avec le béton à l’air. L’espace vital est isolé car les murs, les sols et les plafonds ne respirent plus. L’air vicié dans nos nouveaux bâtiments stagne ou est conditionné.
Dans nos villes et même dans nos villages et campagnes, le « look » a donc tout à fait changé : les maisons ne sont plus entourées par une nature un peu sauvage ; elles n’ont plus un aspect romantique et l’environnement n’a plus rien de « simple, saisonnier et naturel ». Les maisons, bâtiments et buildings sont le plus souvent rangés selon un standard bien étudié. Et les trottoirs d’un côté touchent les murs des bâtiments de l’autre côté de l’avenue ou de la rue.
Cette rue n’est plus en terre, ni praticable grâce aux pavés naturels, elle est désormais imperméabilisée par du goudron, du macadam ou du béton. Le ciel ne peut plus causer avec la terre !
Toute l’eau de pluie, toutes les larmes du ciel sont directement déversées à l’égout et aucune herbe ou haie n’est encore tolérée même pas pour la belle décoration. Désormais des pots de fleurs stéréotypés sont suspendus en hauteur et proposent ainsi aux mésanges de participer au nouveau genre « déco ».
Les agréables habitats verts qu’offraient les petits buissons éparpillés, aux oiseaux, disparaissent ainsi partout de notre décor vital quotidien.

Dans les campagnes les fermes qui donnaient hébergement à une grande diversité d’animaux « producteurs de bonne chair, de bon lait, de bons œufs … » offraient à l’agriculteur un excellent fumier fertile qui permettait aux potagers et aux cultures de s’épanouir chaque année encore plus.
La prairie verte à ciel ouvert est délaissée pour le magnifique billard de l’artifice dans un monde enfumé!
Depuis l’après guerre ces fermes de bonne culture, sont vendues comme musée ou comme château d’habitation et remplacées à d’autres endroits par des entreprises de production animales ou agricoles industrielles où les animaux et les plantes sont concentrés et ont l’interdiction absolue de contact avec l’autre sexe de leur espèce et avec tout autre animal d’une autre espèce.

La stérilité et l’hygiène chimique font la nouvelle règle de conduite planétaire ; elles renient pourtant la santé et la fertilité.
L’économie a absorbé désormais tous les responsables de la planète et détrône sans soucis, l’écologie et donc, l’avenir heureux et sain de notre propre progéniture.

3/ Abandon du voisinage.

Cet abandon « de bon voisinage, simple, normal et naturel » est une des aberrations modernes flagrantes qui engendrent des discordes avec La Nature Physique Extérieure Préétablie et avec Notre Nature Intérieure Divine, Supérieure, dite élevée, altruiste ou « Humaine ». Dès qu’on ne pense qu’à son propre confort, on oublie d’investir pour le bien-être des animaux innocents et des plantes muettes qui ne démissionnent jamais. Le concitoyen planétaire du 21 ième
siècle a scellé une alliance avec ses propres inventions pour une application pratique qui n’exige plus de s’allier aux normes sacrées de la Tradition Humaine.
qui tendent vers l’excellence.
Le divorce volontaire avec les plantes et les animaux, l’utilisation de substances synthétiques dénaturées dans nos logis, tout comme le refus de similitude biologique avec notre origine « génétique animale» sont les causes de toutes les anomalies environnementales. Ces anomalies, souillures ou pollutions dites « extérieures » sont à leurs tours, des « Privations de santé » et des « Obstacles à la Guérison » pour tous les êtres vivants de cette planète mais aussi pour l’homme.
Il n’y a que l’homme qui peut démissionner de son devoir sacré; les autres animaux et plantes obéissent toujours et partout. Ils exécutent toujours leurs « devoirs » envers tous les humains, qu’ils soient « humains, donc élevés » ou à défaut, « inhumains et mal élevés ».
La pédagogie collective et l’initiation personnelle doivent toujours rester connectées. Voilà pourquoi nous devons tous œuvrer pour une « conscience collective » car, à défaut le monde agit en inconscience.

Nous ne pouvons jamais oublier que chaque Papillon vient d’une Chenille, même si nous ne la connaissons pas encore. Les Arthropodes et beaucoup d’animaux inférieurs nous apprennent par la Métamorphose comment la Nature réussit toujours à se perpétuer. Quand l’air n’est plus suffisamment sain, une des formes de la métamorphose la plus adaptée sera prolongée.
Nous ne pouvons jamais oublier que le papillon peut être superbe et sa chenille vilaine et ravageuse !

L’homme « terroriste », tue la chenille facilement avec des produits chimiques toxiques; il pollue sa terre à tout jamais et ne verra plus le papillon non plus ! L’homme innocent laisse le papillon pondre ses œufs dans le potager; la ménagère n’aura pas de choux à récolter non plus ! La vie de l’homme en recherche devient un potager d’apprentissage qui libère de magnifiques papillons de connaissances! Si notre environnement invite les moineaux; c’est eux qui se chargeront de l’équilibre idéal qui permet à chacun de s’épanouir au bon moment!
Si notre nouvel environnement est si extraterrestre qu’il congédie les Moineaux ; les petits enfants d’où vient la vérité, diraient qu’une mouche n’est pas si dangereuse que les adultes le disent et que des miettes d’un bon pique-nique valent plus qu’une stérilité et d’un vide qui ne sont pas terrestres.

4/ Absence de moineaux = civilisation hostile à la paix naturelle.

Ainsi, l’absence de moineaux décrète sans aucun doute possible, une culture ou civilisation hostile à la paix naturelle, une absence de bon sens commun, un refus de sympathie et de vie partagée, par l’acceptation d’un mode de vie « absurde », car d’emblée, « terroriste » envers des animaux conviviaux prémunis d’aucune arme, qui nous sont envoyés par le ciel créateur pour nous soutenir comme des « domestiques bénévoles». Voici le sens propre de la dénomination d’origine contrôlée de tous les êtres nommés par nos premiers scientifiques avec un adjectif « DOMESTICUS »!
Ces animaux dits, « domesticus » sont comme des baromètres qui présagent du bon temps !
L’absence d’animaux de ce genre est l’indicateur sûr pour la collectivité, d’une castration de son milieu vital ; c’est la certitude tragique, d’un désastre imminent.
Une trop grande population de Moineaux, le contraire de ce qu’on vient de décrire, prouve une opulence qui ne peut durer si nous voulons garder les bonnes augures!
Vous l’avez compris aussi, toute La Nature extérieure nous est proposée par la création comme domestique. La Nature, l’Univers est un don du ciel fait aux Terriens.
Même le monde minéral est mis à notre disponibilité pour faire notre « œuvre ». Certains matériaux sont ainsi directement disponibles et prêts à l’emploi, comme l’argile par exemple pour le monde minéral ; les planches des arbres, pour le monde végétal, autant que les fleurs qui font tant plaisir à nos dames qui aiment encore la galanterie et la simplicité.
Certains animaux et plantes nous accompagnent jusque dans notre logis. D’autres restent plutôt sauvages et inadaptables à la vie civilisée.

5/ La maison, Temple de l’homme.

Le « Dôme », la Domus, la Maison ; Le Temple de l’homme est un habitat « sacré », élaboré par l’humanité pour isoler les hommes du milieu extérieur, à certains moments, pour se reposer de ses efforts mais surtout pour penser, prier le ciel ou parlementer simplement entre hommes, mais, sans danger – car il a choisi et sélectionné que les éléments, les végétaux et les animaux qui répondent encore aux lois naturelles et qui sont donc encore accordés avec la loi naturelle -.
Car La Nature pré crée, la nature sauvage et authentique, n’abandonne jamais son devoir équilibrant et tente toujours de reprendre sa position antérieure. C’est pourquoi les clairières, dépourvues de la protection d’un dôme vert offert par des arbres géants, sont les zones prévues pour nos petites huttes, nos sympathiques demeures et nos temples extraordinaires, dédiés à La Création.
Le Roi des animaux, Le Lion n’a pas de maison, ni de niche, pour s’abriter, il dort à la belle étoile sans protection. Mais, dans la jungle sauvage, réservoir éternel de tous les animaux domesticables, tous les animaux sauvages se sentent abrités grâce au dôme vert que les arbres leur offrent loin des zones éclairées, où les hommes s’installent.

Les grands animaux sauvages nous fournissent tous les animaux domestiqués depuis ; les chiens, chats, chevaux, bovidés, cochons, volailles, rongeurs, taupes, … même l’abeille, la Reine des animaux s’est laissée domestiquer et pour son effort bienveillant a reçu un Ruche pour que l’on puisse puiser sa récolte de miel et de propolis. … mais les vrais animaux sauvages ne se livrent pas eux-mêmes et restent dans leurs habitats originaux.
Nous ne devrions pas les y déranger ; donc il faudrait interdire les safaris et surtout ne pas polluer ces zones interdites pour les « civilisés » qui se sont élevés et ont donc perdu leurs poils, leur pachydermie ou leur carapace protectrice. Chaque poil perdu sur le corps, propose une peau lisse et séductrice. Il est remplacé par un neurone cérébral, disponible pour une utilisation « subtile » à chaque fois que le doué le veut bien !

Les loups, tigres, panthères, lions, rhinocéros, hippopotames, éléphants, girafes, gnous, bisons, … cohabitent dans la jungle verte, autour des marais chauds avec les petites bêtes comme les mouches tsé-tsé du sommeil, les moustiques de la malaria, les amphibiens, et les bêtes primitives comme les crocodiles, les tortues, …. Ce biotope chaud des tropiques couvert d’un dôme de verdure est leur biotope réservé.
Même si on n’y pénètre pas, notre pollution s’y infiltre par la terre, les eaux et les airs ! Si nous nous mettons en danger par la pollution dans les zones aérées, nous mettons aussi notre source d’animaux, depuis les monocellulaires jusqu’aux plus grands mammifères également en danger ! Le monde sauvage ne peut être isolé, il participe aux métamorphoses que l’intrusion humaine provoque.
Pratiquement parlant, nous augmentons par notre participation subtile la libération d’oxygène dans ce monde; sinon, à défaut de subtilité, nous détruisons la coordination naturelle et asphyxions tous ceux qui dépendent pour leurs ressources, de cet oxygène lumineux. Les animaux inférieurs sont alors appelés et les mammifères et oiseaux congédiés.

Dans ces marais chauds de tous les tropiques, nous avons une faune et une flore de dite, vermines, qui y vivaient bien avant les mammifères. Certains membres de cette faune et flore cohabitent depuis également comme faune et flore intestinale dans les boyaux sombres des animaux supérieurs. Cette vermine n’a pas quitté les marécages chauds de nos jungles tropicales, mais n’a pas abandonné non plus les mammifères qui ont quitté la jungle pour suivre l’Homme dans son périple d’élévation métaphysique. Nous voyons qu’au fur et à mesure que la nature se métamorphose par l’intervention de l’Homme sage, qu’il devient de plus en plus facile d’observer cette faune et cette flore cachées car nos microscopes permettent la visualisation de ces animaux et végétaux microscopiques. Les grands animaux sont depuis toujours faciles à reconnaître et même à capturer pour les isoler dans nos Zoo’s!

Les animaux domestiques, dits « de production » comme les cochons, vaches, moutons, chèvres, chevaux, volailles … reçoivent de l’homme évolué également un logis ! Ils habitent certaines dépendances de la ferme, élaborées pour l’excellence de l’animal ; ainsi l’étable pour les bovins sera différente de la bergerie des moutons, et la porcherie nécessite d’autres qualités spécifiques différentes de celles de l’écurie. L’écurie est prévue pour les chevaux, pour leur permettre de reprendre des forces après l’effort fourni… La basse-cour et la haute–cour permettent aux volailles, lapins et rongeurs de s’épanouir…et le poulailler nécessite certaines particularités, les clapiers pour lapins sont agencés encore différemment.
Aujourd’hui les fabricants de cages pour oiseaux font comme les coiffeurs « unisexe », qui coiffent garçons et filles de la même manière. Deux côtés de la cage ont des barreaux verticaux, l’idéal des canaris chanteurs et deux façades horizontales, pratiques pour les perruches grimpeuses ; aucun oiseau n’est encore bien loti.
Il n’y a que les carnassiers, les chiens et les chats qui sont arrivés à partager librement la nouvelle demeure des humains.
Le chat libre, quand il n’est pas empêché par la mère Michèle, nous libère de quelques insectes intrépides et de la souris désorientée qui tente à pénétrer la maison des maîtres. Les chiens répondent à toutes les missions et ouvrages que nous leur proposons.

Aujourd’hui ils sont également relégués à la nomination de « Pets », instrument ou jouet de l’homme infantilisé ou hypersensible qui renie sa mission élevée et qui se soumet librement à ses besoins personnels. Avant le chien gardait courageusement les agneaux, maintenant le citadin prend un dogsitter comme baby-sitter pour son pet, quand il quitte le foyer.

6/ Tapis dans l’ombre.

Certains animaux choisissent une zone qui ne se trouve ni dans la jungle impénétrable par l’homme, ni dans la zone civilisée réservée aux hommes ; je pense aux Renards, aux Belettes, aux Rats, aux Souris, aux Ecureuils, aux bourdons et guêpes, ….
Ceux-ci aussi veulent nous protéger malgré nous, mais ne participent pas activement avec nous ; ils ne se laissent pas élever, pas apprivoiser. Nous préférons qu’ils restent cachés dans leurs zones d’observation réservées. Dès que nous perdons l’excellence ils n’hésitent pas à s’investir en nous provoquant sans pitié !

7/ Quand les animaux ou les plantes sont isolés dans un but industriel, ils sont voués à dégénérer…

Conclusion directe et facile: Tous les animaux, domestiques ou non, interviennent toujours pour nous donner une leçon de « Domestication », c’est à dire de Civilisation, de Tradition humaine; leurs actes sont guidés par La Nature même, par La Création ou Force Créatrice Universelle, appelée par Hahnemann « Dynamis », donc avec un sens pédagogique pour nous les hommes.
Une fois que les animaux ou les plantes « reconnus domestiques » sont isolés dans un but pratique et industriel, ils sont voués à dégénérer, et nécessitent des poisons toxiques pour survivre jusqu’à la date de la cueillette ou de l’abattage prévu. Le consommateur, le cultivateur et l’éleveur partagent toujours le même domaine vital qu’on ne peut scinder; il est naturel, élevé et sain, ou à défaut de cette excellence humaine, il sera décadent, commercialement intéressant et donc, inhumain.

Les parasites, arthropodes, mollusques et microbes et toutes les dites vermines, répondent pourtant naturellement à leur devoir de réparer nos conneries. Quand les vrais domestiques sont congédiés ce sont ceux-là qui deviennent les nouveaux domestiques. Les vrais n’étaient déjà pas appréciés par les consommateurs, alors nous comprenons que leurs remplaçants obligés, qui ont un plus grand ouvrage encore plus ingrat seront considérés comme terroristes et donc exterminés sans scrupule! Heureusement qu’il y a un « sympathique » représentant de ces vermines, parfois porteur de satanés microbes, dit-on, donc également rejeté par notre monde économiquement valorisé et scientifiquement nommé, mais si important pour nous fournir ferments et mère vinaigre. Ce « Mister Gadget », espion des vermines, n’est personne d’autre que la Ménagère Super efficace, Madame « Musca Domestica ».
Cette dame est extraordinaire, elle marche au plafond, défie les grands vents en restant collée sur le pare-brise de nos voitures et retrouve les déchets que nous avons abandonnés par mégarde.
Avant de vous promener dans son domaine propre, remplacé aujourd’hui par « Monsieur Propre » je vous propose de valoriser un peu de temps en se baladant sans soucis, là où les humbles Moineaux vivent heureux, insouciants et bienveillants.
Tous les animaux qui portent en deuxième nom la mention “domestique” sont les exemplaires les plus explicatifs du sens de la « domestication ».

8/ Evolution de l’homme et de l’animal.

Une période d’« hominisation » c’est-à-dire de séparation de son état d’animal sauvage instinctif, est nécessaire pour que l’animal pourvu d’esprit que nous étions alors, puisse quitter son état « animal » pour « domestiquer » La Nature, c’est-à-dire pour en faire son alliée, pour apprendre comment l’apprivoiser, comment collaborer avec Elle, La Source.
Une fois hominisé, donc disposé à se libérer de son état inné d’animal, l’homme a pu entamer volontairement, son chemin d’Humanisation du monde en similitude avec la prise de conscience d’une propre mission humaine « unique et personnelle ». Il quitte la jungle et s’installe dans des clairières où il construit ses temples et maisons.
Libérer le monde créé, sauvage et naturel, de cet état « juste » et « impitoyable », est le défi des Hommes. Cet être humain que nous sommes tous, qui transporte secrètement une force divine surhumaine, reste par son corps terreux, limité par le fonctionnement de son corps. Mais cependant, il est capable d’accomplir une mission humaine, supérieure à l’animal et différente. La force vitale divine, est l’Esprit qui habite chaque Homme. Elle devient disponible pour élever le milieu plus haut que son état créé, quand l’Homme se met dans une attitude vitale de réception et d’admiration pour toute La Création.
Etre raisonnable, être « humain », réside dans cette réalité : assumer son corps terreux, sans dénigrer pour autant ses capacités spirituelles éternelles et immesurables. Il nous faut apprendre à utiliser les ressources cachées dans notre corps terreux qui a ses propres limites, pour permettre, une libération métaphysique de l’Energie Universelle Supérieure. L’alliance volontaire de La Dynamis vivifie la Vis Naturae Medicatrix de l’homme et permet aussi aux plantes et aux animaux autour de nous de changer de leur forme préalable! C’est-à-dire, la Nature elle-même répond toujours par des manifestations ! Il nous faut donc essayer de comprendre le sens de La Métamorphose que les animaux dits inférieurs subissent. Nous pouvons faire subir une métamorphose aux plantes et aux animaux ; regardez comment l’humanité fut capable de métamorphoser le loup en autant de chiens de terroir ; comment la poule sauvage a changé de forme pour nous offrir des plus grands œufs, et comment le bison est devenu taureau à la tâche et sa sage femme, vache laitière !

Pourquoi cette dénomination certifiée « domesticus » pour le moineau et la mouche ?
Domestiquer, c’est donc créer une demeure, un temple, une maison, un « DOMUS », un domicile « élu » et « sacré » et s’y soumettre pour répondre aux exigences qui certifient l’excellence.
C’est donc la soumission et l’obéissance à La Loi du « Sacré », en l’acceptant comme Dominant absolu, comme Maître divin qui montre le chemin « élevant » l’homme en le libérant de ses instincts.
Certains animaux se laissent domestiquer, d’autres refusent.
Domestiquer l’animal sélectionné par la nature même, c’est donc l’apprivoiser, le maîtriser sans renier pour autant les autres partenaires sauvages tout en valorisant aussi ceux qui ne sont ni sauvages ni domestiques, mais qui l’accompagnent à courte distance et qui bénévolement restent prêt de lui pour l’aider à réparer ses gaffes sinon pour profiter des avantages.

Les moineaux, les mouches en sont certains exemples bien connus, mais Le Renard rusé ne nous lâche pas non plus. Les rats, nous l’observons tous, n’hésitent pas à s’investir dès que les moineaux sont congédiés.

Les moineaux domestiques sont donc bien acceptés car ils nous sont sympathiques. Mais La Mouche domestique n’a pas les mêmes avantages! Pourquoi cette différence envers deux animaux dits « domestiques » ?
La susceptibilité de l’homme a certainement son mot à dire. Car cette mouche ne vient dans nos demeures, que si nous avons lâché notre vigilance et que nous avons laissé traîner quelques restes ou même laisser quelques fruits ou légumes passer leur état de fraîcheur sans les cuisiner.

Nous devenons quelque part responsables de tout ce que nous emmagasinons dans notre maison. Dehors le monde sauvage tire bien son plan pour garder l’équilibre juste. Mais à l’intérieur de nos demeures, c’est nous les seuls responsables ! Nous ne devrions rentrer que ce que nous connaissons et maîtrisons. L’artiste connaisseur sait quand et comment faire des sirops ou des confitures, des confits ou du salé pour prolonger la conservation de nos aliments vivants, sinon il doit les manger avant qu’ils ne périssent.

Dès que le maître ou la maîtresse de maison lâche prise dans la gestion, les champignons, les mouches et d’autres vermines viennent terminer l’ouvrage de restauration. Heureusement que nos chiens et chats, nos vrais mammifères carnassiers domestiques nous soutiennent en avalant habilement les insectes et les vermines. Ceux qui connaissent bien les mœurs de nos araignées à huit pattes savent aussi qu’elles s’installent et construisent leurs toiles pour nous délivrer de nos insectes peu appréciés. Il ne faut donc jamais paniquer, car même les vermines ont leurs ennemis « naturels » ! Chaque attaque chimique est terroriste et ne peut donc satisfaire l’Homme qui désire évoluer. D’autre part celui qui dort avec son chien, attrapera ses puces !

9/ Très chers Amis, en conclusion.

Nous avons à œuvrer ensemble pour éveiller tous les hommes du monde à prendre leurs propres responsabilités et à s’engager courageusement pour évoluer vers l’excellence que le monde créé nous propose. Je remercie les petits moineaux et les petites mouches domestiques d’avoir été ma muse. J’espère que ce texte vous a amusé aussi. Le Moineau énorme en comparaison avec la Mouche ne prend qu’une petite miette à la fois. La petite Mouche transporte des miettes qui se rapprochent de son propre poids ! Alors ne nous décourageons pas trop vite et soyons un peu moins terroriste envers nos vermines !

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