Sambucus nigra : le sureau.

Par Dr Eric Vanden Eynde, le 05 Septembre 2008.
La fin de l’été nous offre des grappes entières de baies noires et lourdes remplies de jus aux mille vertus. Le Dr Eric Vanden Eynde nous décrit les propriétés et le le rôle capital que le sureau peut jouer dans la restauration et l’entretien de la santé. La fabrication artisanale du jus de sureau permet de jouir tout au long de l’hiver des vertus de cet arbrisseau qui ne paie pourtant pas de mine.
I / La « douce » histoire du sureau, baie « sûre» !
Comment l’homme –sauvage d’antan-, nomade par ses origines primitives, s’implante ici dans un terroir – sombre, froid et humide en hiver – et pourquoi le sureau sauvage, des terroirs tempérés vient à sa rescousse pour lui proposer après une « alchimie » de la ménagère de lui offrir la force vitale du soleil d’été dans ses hivers avancés et prolongés, rhumatisants.
L’homme nomade qui s’implante « se plante » s’il ne fait pas de « culture », s’il ne s’élève pas ! S’il renie ses origines, il reniera sa « Tradition » et se laissera emberlificoter, pas dans une magnifique toile construite par une araignée volontaire et courageuse, mais dans une toile construite de toute pièce par le consommateur ou producteur inconscient.
Le nouveau « web » ou le trafic commercial planétaire vend aujourd’hui des nutriments depuis que le cultivateur, l’éleveur et l’artisan voient leurs créativités naturelles condamnées ou interdites, car les aliments de l’homme, de ses animaux et de ses plantes sont dégénérés et même contaminés.
Comme les hirondelles, le nomade recherche les zones où le soleil le réchauffe et lui propose des fruits toujours frais et prêts à l’emploi. L’hirondelle construit déjà un nid sans fournitures, qu’elle abandonne sans regret bien avant que l’hiver montre son nez.
Si l’homme nomade décide de se construire une maison, de rester dans un terroir toute l’année, il doit prévoir « une alchimie », une intervention humaine élevée supérieure mais toujours en accord avec La Nature Créée, pour réussir ce défi !
Il faut alors « ajouter » une valeur à la vie animale sans détruire une nécessité capitale à La Vie terrestre.
Le sureau reste naturel et sauvage mais ne refuse pas d’être aussi « domestiqué ». Mais lorsque l’homme le plante lui-même, il se voit souvent infesté de pucerons car son producteur dominateur pense qu’il faut enrichir la terre par des engrais.
Par contre, dans un milieu moins contrôlé, il se déploie automatiquement comme il se doit. Alors son épanouissement est total et porteur d’un bon concentré de vitamines lumineuses offert par le soleil.
L’importance des arbres en général dans le changement climatique
Ainsi par exemple, au bord des autoroutes belges, éclairées de nuit, ces arbres ne peuvent arrêter leur croissance ; car la production de gaz carbonique s’échappe continuellement des pots d’échappement de nos engins et la lumière artificielle présente même la nuit délivre l’O2, l’Oxygène, du CO2, son réservoir, sa sécurité. La verdure, sous l’emprise d’une surproduction de CO2, nous ensevelirait si nous n’exterminions pas les poumons verts de la planète.
Si l’air est trop riche en CO2, ou gaz carbonique, produit par une exagération de combustion de nos moteurs, les feuilles vertes, enrichies naturellement de chlorophylle (Mg) croissent aussi intempestivement que possible en hauteur et en largeur pour transformer ou plutôt libérer le plus possible d’Oxygène de ce gaz carbonique toxique pour les animaux (leurs cellules sanguines et musculaires contiennent de la Myoglobine ou de l’ Hémoglobine où le « Fe » remplace le « Mg » de la Chlorophylle).
Le CO2 est notre réservoir d’oxygène qui devient dangereux dès le moment où les arbres et buissons à feuillages verts se voient anéantis par l’homme qui les déracine ou par la production de pluie acide produite par ses usines pétrochimiques.
Ainsi la fabrication de nos engins en usine est beaucoup plus toxique que leur utilisation sur la route.
La combustion du charbon et du pétrole libère du CO2 qui reste disponible pour se recycler en oxygène par la lumière du soleil, dès qu’un nombre suffisant d’arbres se trouve à proximité.
Dès qu’un arbre meurt et même si on le brûle il forme du gaz carbonique ou se recycle par décomposition lente jusqu’au charbon ou au pétrole.
Aucun produit pétrochimique ne se réconcilie ainsi. Ces produits sont « plastics » comme le mot l’indique car ils ne côtoient plus aucun cycle atmosphérique terrestre. La planète terre s’appauvrit ainsi et se retrouve polluée par notre « haute » technologie ! Les éoliennes et les panneaux solaires ne sont donc pas du tout « écologiquement » valables ! Les sureaux nous démontrent leur dévouement au bon recyclage planétaire et leurs fruits servent après une alchimie de la ménagère à nous fournir les vitamines qui font défaut en hiver.
Le CO2, depuis l’ère industrielle, est la partie gazeuse de la défécation de nos engins, mais reste la nourriture aérienne par excellence de nos arbres car les feuilles vertes sont génétiquement codées pour exécuter la tâche écologique de libérer l’oxygène du CO2 dès que la lumière solaire les y oblige.
Plus que l’excès de CO2, c’est l’absence d’arbres qui est la cause première du réchauffement de la planète et de l’arrêt du recyclage écologique ! Le sureau vient donc à notre rescousse.
Importance du sureau en particulier
Au printemps, les généreuses fleurs blanches et vierges du Sureau, très larges et en forme de plateau s’offrent au soleil pour absorber et accumuler sa chaleur et ses vitamines catalysatrices. Tous les jours de leur floraison, elles se donnent à leur lourde tâche innée.
Comme le foie –organe occulte caché dans l’abdomen des mammifères- ses fleurs deviennent de lourdes grappes de baies, reliées à la tige par des veines solides et mauves.
Ces baies sont foncées presque noires (Sambuccus nigra) chargées de toutes les vitamines « B 1/6/12 » anti beri-berri et de la vitamine « C » du rafraîchissement quotidien anti-scorbut !
Il suffit de les cueillir au bon moment, puis d’en tirer le jus sûr pour le métamorphoser en sirop.
Grâce au sucre cristallisé, purifié et raffiné, extrait de betteraves terreuses dans une casserole en cuivre et sous l’effet d’un feu bien géré et d’une bonne cuillère de bois pour tourner à bonne allure, les vitamines végétales en solution dans le jus sont absorbées et cristallisées.
Je voudrais insister sur le rôle du sucre blanc raffiné dans ce cas bien précis. En effet, un autre sucre non raffiné est encore riche de ses propres minéraux et autres substances qui empêchent une bonne cristallisation des vitamines du sureau. Le même principe est valable pour les confitures.
Il faut donc privilégier les sucres non raffinés lorsqu’on recherche avant tout le goût sucré et le sucre blanc raffiné lorsqu’on l’utilise de façon « alchimique » pour cristalliser et ainsi conserver les précieuses vitamines du fruit.
Le Sirop de Sureau a toujours été un moyen extraordinaire pour entretenir la santé des habitants de notre contrée. Il fait partie d’un Art de Vivre, le seul moyen de prévention et d’entretien de La Santé des corps. Chaque terroir connaît ses propres secrets et recettes pour permettre d’y séjourner en hiver quand les hirondelles sont parties.
Il est devenu irremplaçable dans notre monde moderne « dénaturé »
Depuis la décadence de notre monde de consommation, partout sur la planète les hommes consomment des produits industriels dénaturés.
Partout le cornflake, le coca, le lait « UHT » … ont remplacé l’Art de vivre. Ainsi, depuis …, le sirop de Sureau devient de nécessité absolue pour minimiser les privations de santé provoquées indubitablement par la perte de La Tradition des terroirs et du respect de la qualité artisanale animée des aliments commerciaux.
Des qu’un corps animal – mal nourri et non entretenu selon La tradition – est atteint d’une maladie, aigue ou chronique, l’apport d’un sirop de sureau artisanal devient un soutien vital à la physiologie autoguérisseuse (la Force vital guérisseuse = Vis Natura Medicatrix). Il procure les éléments biochimiques indispensables à la physiologie réparatrice.
Autre exemple : les « omégas »
Un autre exemple de nécessité de pourvoir des substances biochimiques qui manquent toujours quand l’aliment sain et naturel est mal-traité par l’industrie: c’est la découverte des « Omégas ».
Ainsi, l’utilisation de la graine de lin par exemple remplace bien avantageusement l’industrie du nutriment. Les graines de lin permettent à toutes les muqueuses (peau intérieure qui se couvre de mucus) des animaux de former une couche de mucus fonctionnel. Elles contiennent leur omégas disponibles et poly insaturés dans leurs mucilages tenus à l’abri de la lumière dans la graine.
Et ne libèrent leurs mucilages qu’après une intervention alchimique simple de la ménagère (cuire ou broyer fraîchement). Les « Oméga’s » de nos nutriments ne peuvent jamais atteindre la qualité que nos ancêtres obtenaient en suivant les règles de l’Art de vivre de la ménagère artisanale! (Graine de Lin, Linum usitatissimum, Vlaszaad, Lijnzaad).
Paracelse, Théophraste de Hohenheim ( 1493-1541) nous dit : « Il est impossible sans l’Amour et l’Admiration de la Création de comprendre les Choses telles qu’elles s’offrent aux yeux ! L’homme doit avoir une connaissance et une expérience de l’alchimie si profonde et si grande que tout le reste de son art est vain, s’il ne la possède pas. Car la nature est si subtile et si minutieuse en ce domaine qu’elle ne peut être mise à profit, qu’au prix d’un grand art. Elle ne livre rien qui soit achevé. C’est à l’homme d’accomplir le travail, qui porte un nom « l’Alchimie ».
–L’alchimiste c’est le boulanger qui cuit, le vigneron qui presse, la ménagère qui fait son sirop de sureau avant l’automne et le tisserand à son métier–. ..Il faut préparer les remèdes pour qu’ils agissent par l’intermédiaire du ciel et ils doivent naître du ciel, comme une prophétie ou comme une autre manifestation céleste. Car le ciel annonce tout, parce qu’il en est l’Auteur !»
2/ Etude botanique
Originaire de l’Europe, un peu en Asie et en Afrique du Nord. Souvent isolé ou en haies, au bord des forêts, dans les ruines, comme sous-bois, aux bords des chemins dans nos parcs…Il perd toutes ses feuilles en hiver. Les nouvelles branches sont très cassables et nous offrent ainsi une moelle blanche douce et malléable.
Aimé pour ses fruits et ses nombreuses vertus thérapeutiques, dédaigné pour l’odeur désagréable qu’exhalent ses feuilles lorsqu’on les écrase, le sureau noir a une place à part dans le cœur des hommes.
Ce petit arbre a également un rôle important pour la faune à qui il offre de nombreux avantages… Un des traits d’union que la nature « sauvage » offre encore aux hommes pour les sauver quand ils ont volontairement refusé et dénigré leur alliance innée avec La Création.
Le marronnier d’Inde, Aesculus hippocastaneum est un autre exemple d’un arbre qui se dédie à l’humanité ! Il s’est proposé d’accompagner l’Homme civilisé dans ses villes aérées et artistiques. Il a quitté la forêt et le patriarche ‘Le Chêne’ « Quercus » confiant dans les initiatives de l’Homme, a toléré son départ. Enfants, adultes et vieillards ne peuvent s’empêcher de ramasser ce marron acajou et brillant, quand il est tombé au sol et éjecté de sa bogue. Ils l’admirent puis le mettent en poche et le plantent ou le rangent dans la ville. Chaque marron déposé en terre pousse vers la lumière et ouvre ses feuilles et produit des fleurs verticales, qui s’élèvent comme des cierges. Cet arbre décoratif donne de l’ombre et permet au amoureux de s’embrasser sur le banc public de l’allée. Cet arbre n’a aucune fonction utilitaire élémentaire ni nutritive !
C’est aussi l’arbre qui souffre en premier des effets de la pluie acide de l’industrie et de l’imposition de la voiture et de la décadence de la ville. Vous l’aurez remarqué, depuis fin mai déjà, ses feuilles se morfondent et se recroquevillent, elles s’ulcèrent et deviennent brunes comme si l’automne était déjà là ! Même à moitié mortes, elles ne lâchent cependant pas leur tige et restent alliées à leur tâche ! Elles ne tomberont qu’en automne, au moment voulu de leur prédestinée.
Vous l’avez compris, les plantes nous accompagnent de plein gré pour le meilleur et pour le pire. Aujourd’hui c’est hélas, pour le pire !
Fiche d’identité du sureau.
* Famille : Caprifoliacées
• Origine : Europe.
• Habitat : forêts de feuillus, mais aussi décombres où les oiseaux déposent les graines de sureau.
• Taille : petit arbre de 2 à 7 m.
• Feuilles : opposées, avec 5 folioles ovales, dentées, pétiolées de 5 à 10 cm de long.
• Fleurs : petites et blanches, regroupées en ombrelles.
• Fruits : baies noires, appréciées des oiseaux… et des hommes
Ce petit arbre, qui atteint généralement les 2 mètres, mais peut aller jusqu’à 10 mètres et vivre plus de 100 ans, est de la famille des Caprifoliacées (au même titre que le chèvrefeuille par exemple). C’est une espèce dite héliophile, entendez qui a besoin de soleil ou de demi-ombre pour vivre, vous n’en trouverez donc pas au cœur de la forêt mais plus facilement en lisière de bois, et communément dans les haies et sur les berges des cours d’eau.
Pour le reconnaître, rien de plus simple, vous y parviendrez même, et surtout, les yeux fermés… en effet, si vous frottez les feuilles dans vos mains, elles dégagent un parfum âcre et désagréable. Autre particularité de cet arbre, ces branches sont creuses, ce qui en fait un refuge de prédilection pour de nombreux insectes. C’est à cette particularité également qu’il doit son nom venu du grec sambûke, la flûte : son bois tendre et déjà creux étant idéal pour confectionner le dit instrument.
Généreux et prolixe, entre juin et juillet, le sureau noir donne naissance à de petites fleurs blanches très parfumées et à des fruits ayant l’apparence de baies noires et arrivant à maturité fin août. Depuis quelques années elles sont déjà prêtes au début d’août.
Le sureau en charmante compagnie.
Avec autant d’arguments en poche, pas étonnant que le sureau noir soit parmi les arbres les plus “visités”. Son feuillage dense et les nombreuses fourches qu’offrent ses branches en font un lieu de choix pour les oiseaux nicheurs.
Les abeilles sauvages et autres guêpes profitent aisément de ses rameaux creux… Bref, un véritable hôte de nos campagnes !
Les fleurs, qui ne produisent pas de nectar attirent moins les abeilles et bourdons mais, en outre, quantité d’autres butineurs : mouches, papillons, coléoptères… et les baies contiennent 3 semences et font le régal des fauvettes des jardins, des merles noirs, des grives, des rouges-gorges, des passereaux…
Les feuilles de sureau.
Les feuilles fraîches sont très riches en acide cyanhydrique, ce qui, à forte dose, peut les rendre toxiques. Utilisées raisonnablement, elles offrent néanmoins une palette impressionnante de “services”. En cataplasme, elles apaisent les contusions et soulagent les maux de dents. Elles sont utilisées également en cas de brûlures. Seul inconvénient à leur décharge, les feuilles cuites dégagent une mauvaise odeur et sont amères.
Un peu de miel dans la préparation permet néanmoins de passer outre. A noter enfin, qu’à peine récoltées sur l’arbre, les feuilles sont efficaces pour stopper les petites hémorragies nasales.
Les jardiniers retiendront que le purin de feuilles de sureau noir est également utile en jardinage biologique pour combattre mildiou et pucerons. Ce purin aurait également le pouvoir de repousser les rongeurs (souris, mulots et campagnols). Pour ce faire, il suffit de laisser macérer 1 kg de feuilles pendant quelques jours, dans 10 l d’eau, et de le pulvériser dans son jardin.
L’écorce de sureau.
Attention, il ne s’agit pas ici de l’écorce grise très structurée, visible à première vue, mais de la seconde écorce verte. Cette dernière est très riche en nitrate de potasse, en tanin et en acide valérianique. Autant de substances qui donnent à cette écorce des propriétés diurétiques et laxatives. Utilisée en décoction, cette partie de l’arbre est conseillée, entre autres, contre la rétention d’urine, les rhumatismes, la goutte et les coliques néphrétiques.
Le sureau et l’homme.
L’homme raffole également de cet arbre et ce, depuis des siècles. Les premières traces que l’on ait retrouvées de cette affection de l’homme pour le sureau remontent à l’âge de pierre ! Si, bien évidemment, la valeur gustative de ses baies est pour beaucoup dans cette histoire, ses vertus médicinales ne sont pas en reste. Preuve en est avec les multiples surnoms dont on l’affuble et qui se passent de commentaires : le protecteur du foyer, l’arbre aux fées, le pharmacien de la maison, etc.
Dès l’Antiquité, ses vertus thérapeutiques furent louées par Hippocrate, le célèbre médecin grec. Il faut reconnaître que cet arbuste a un large spectre d’utilisation et que ces propriétés thérapeutiques se trouvent aussi bien dans son écorce que dans ses feuilles, ses fleurs et ses baies.
Les fleurs de sureau.
Il y a deux manières de profiter des vertus de ces petites fleurs blanches et parfumées, soit en application externe, soit en les ingérant. Dans le premier cas, en décoction, elles ont des propriétés émollientes, calmantes et adoucissantes pour la peau. En soin interne, les fleurs de sureau sont un parfait diaphorétique (elles favorisent la transpiration) et sont recommandées pour lutter efficacement contre les grippes, rhumes ou simple refroidissements.
Les baies de sureau.
Outre le fait que ces fruits soient appréciés en confiture et sirop, ils renferment nombre de substances actives : glucoside, tyrosine, nitrate de potassium, carotène, différents acides…
Le rob, entendez le concentré du jus des baies de sureau, est reconnu pour ses propriétés sudorifiques, idéal donc pour soigner grippe, bronchite et autres toux rebelles.
Si ces qualités en font un arbre apprécié, sa faculté de se disséminer, avec le concours des oiseaux qui répandent ses graines, fait qu’il est honni par les agriculteurs dans les régions d’agriculture intensive…
Le sureau est le Prince des ruines.
Le sureau est aussi appelé le prince des ruines, car il pousse fréquemment dans les décombres et les vieux murs de pierre écroulés des maisons abandonnées…
Le sureau est donc par excellence un…luxe de la campagne
On racontait autrefois que Judas s’était pendu à un arbre de sureau après avoir trahi le Christ !
C’est dire si cet arbuste avait mauvaise réputation dans nos campagnes. On nous interdisait souvent aussi, dans notre enfance de le toucher ou d’en utiliser les fruits et même le bois ou les fleurs : “c’est du poison”…
Pourtant le sureau noir est un pur don de la nature, dès l’antiquité, les gaulois l’utilisaient pour de nombreuses fonctions, en particulier pour teindre leurs vêtements.
Attention toutefois, il existe plusieurs sortes de sureau dont l’hièble qui est toxique en raison de ses propriétés vomitives et laxatives, là, il ne s’agit pas d’un arbuste comme le bon sureau noir, mais d’une plante qui donne une fleur sur une tige, puis une grappe dont les fruits ont un goût plutôt amer.
Si les fruits du sureau noir ne sont pas toxiques, il est conseillé de les consommer crus en faible quantité et lorsqu’ils sont bien mûrs, ou alors de les faire cuire. En effet ils contiennent aussi une substance légèrement toxique qui disparaît à la cuisson à 70° : la sambucine.
Le nom scientifique du sureau “Sambucus” viendrait du grec “sambuca” qui était une sorte de flûte que les bergers taillaient dans un morceau de bois creux de sureau.
Les fleurs de sureau sont également dénommées la vanille du pauvre. On comprend pourquoi quand on les utilise pour parfumer une crème par exemple !
On consomme surtout le sureau dans les pays de l’est de la France, et plus généralement en Autriche, Allemagne et les pays du Nord de l’Europe.
Le sureau noir a des propriétés purgatives, sudatives, laxatives. On s’en sert pour combattre notamment les rhumes et la grippe. Les fleurs de sureau noir sont sans doute la partie la plus intéressante de la plante, tant pour leurs propriétés médicinales et culinaires que pour leur parfum merveilleux.
Le purin de feuilles de sureau éloigne les rongeurs.
Les fleurs de sureau, une fois séchées, entrent dans la composition de nombreuses recettes à réserver aux fines bouches !
On en fait par exemple des tisanes, on peut même tremper les ombelles retournées dans la pâte à crèpe et les faire cuire pour en faire de délicieuses galettes.
On peut faire du Kir au sirop de sureau, du vin pétillant de fleurs de sureau.
Les baies de sureau servent à faire des colorants bleus ou violets, les bouchers s’en servent pour marquer les viandes, et d’autres colorants à base de sureau sont utilisés pour colorer naturellement les boissons. On peut utiliser le sureau pour teinter les tissus ou pour nos encriers.
Les feuilles de sureau séchées peuvent remplacer le tabac, il suffit alors de fabriquer une pipe avec un morceau de bois de sureau car il est possible de retirer facilement la partie spongieuse à l’intérieur.
Les anglais plantent un sureau lorsqu’ils s’installent dans leur nouvelle demeure. (mot anglais du sureau = Elder et le mot allemand = Holunder)
En dehors de ces nombreuses propriétés, culinaires, médicinales, ou autres, le sureau est un arbuste magique, le sureau en fleur abrite une fée dans les légendes anciennes (la fée du sureau de Andersen), et de nombreuses histoires et contes de campagne existent sur la magie du sureau.
3/ Le sureau en cuisine.
Confitures, vins, beignets, gâteaux… le sureau a évidemment sa place en cuisine.
Si les baies fraîches sont comestibles, leur propriété vomitive fait qu’elles sont à consommer avec modération. Le mieux est donc de transformer les fruits dès leur récolte, en les faisant chauffer, car ils ne se conservent que 48 heures environ. On les retrouve ensuite dans la composition de nombre de boissons, vins, limonades, sirops, etc..
A noter également que le jus de sureau noir est un excellent colorant alimentaire et il sert également à fabriquer les encres alimentaires entrant dans la composition des estampilles utilisées pour identifier les quartiers de viandes en boucherie.
Les fleurs sont, elles, très prisées pour les desserts et ont reçu le titre de “vanille du pauvre” !
Elles se récoltent entre mai et juin et peuvent s’utiliser fraîches le jour même ou se conserver plusieurs mois une fois séchées.
4/ Sureau et légendes.
Connu depuis des siècles pour ses vertus médicinales, le sureau a tôt fait de hanter l’imaginaire des hommes. Pour terminer ce dossier, je vous propose un tour d’horizon sur les légendes et histoires autour du sureau noir.
• Dans les traditions celtiques :
Le sureau est l’arbre des morts. En effet, les druides confectionnaient avec son bois les flûtes leur servant à converser avec les âmes des disparus.
• Dans la Chrétienté
C’est à la branche d’un sureau noir que s’est pendu Judas, depuis ces baies sont petites et flétries par la honte.
• Dans la mythologie nordique :
Le sureau est consacré au dieu du tonnerre Thunar
• Avec les fées :
Une légende veut que chaque fleur de sureau soit en fait une fée venue se réfugier entre les pétales.
• Tradition campagnarde :
Il porte bonheur
• Croyances populaires :
Dormir sous le feuillage d’un sureau donne des rêves érotiques et charnels.
• En Allemagne :
Nos voisins d’outre Rhin lui attribuent le pouvoir de mettre fin à la stérilité d’un homme ou d’une femme.
5/ Pathogénésie Homœopathique.
Sambucus nigra, Sureau, Elder, Holunder
Caprifoliaceae.
TF Allen
– Adapted to diseases of scrofulous children, which affect the air passages especially.
– Persons formerly robust and fleshy, suddenly become emaciated (Iod., Tub.).
– Bad effects of violent mental emotions; anxiety, grief, or excessive sexual indulgence (Phos. ac., Kali p.).
– Oedematous swelling in various parts of the body, especially in legs, instep and feet.
– Dry coryza of infants (sniffles); nose dry and completely obstructed, preventing breathing and nursing (Am. c., Nux).
– Dyspnoea : child awakens suddenly nearly suffocated, face livid, blue, sits up in bed; turns blue, gasps for breath, which it finally gets; attack passes off but it again repeated; child inspires but cannot expire (Chlorine, Meph.); sleeps into the attack (Lach.).
– Compare : Arum drac. in Miller’s asthma.
– Attacks of suffocation as in last stage of croup.
– Cough : suffocative, with crying children; worse about midnight; hollow, deep whooping, with spasm of chest; with regular inhalations but sighing exhalations.
– Cough deep, dry, precedes the fever paroxysm.
– Fever : dry heat while he sleeps; on falling asleep; after lying down; without thirst, dreads uncovering (must be covered in every stage, Nux).
– Relations. Compare : Cinch., Chlor., Ipec., Meph., Sulph.
– Relieves ailments from abuse of Arsenicum.
– Aggravation. During rest; after eating fruit.
– Amelioration. Sitting up in bed. Motion; most of the pains occur during rest and disappear during motion (Rhus).
– Follows well : after Opium in bad effects of fright.
Sambucus nigra: Characteristic
– Adapted to diseases of scrofulous children: air passages.
– Persons formerly robust and fleshy suddenly become emaciated.
– Bad effects of violent mental emotions; anxiety, grief, or excessive sexual indulgence.
– Oedematous swellings in various parts of the body, especially in legs, instep, and feet.
– Dry coryza of infants; nose dry and completely obstructed; breathing much impeded; snuffles.
– Dyspnoea; child awakens suddenly, nearly suffocated, face livid, blue, sits up in bed, turns blue, gasps for breath, which it finally gets; spells passes off, but is again repeated; child inspires, but cannot expire.
– Cough dry, suffocative, with crying, worse about midnight.
Aggravation
– During rest; midnight; after eating fruit.
Amelioration
– Sitting up in bed.
– Motion: most of the pains occur during rest and disappear during motion (Rhus).
– Follows well after Opium in fright.
– Antidotes abuse of Arsenic.
Type
– Irregular.
Time
– 3, 4, 5 and 6 p.m.
– Afternoon and evening.
Prodrome
– Cough, deep and dry, for half an hour, with nausea and thirst (dry, teasing, fatiguing cough, Rhus).
– Sweat (Carb. v., Nux v.).
Chill
– Without thirst.
– Coldness creeps over the whole body, especially hands and feet, which are cold to touch.
– Shaking chill creeping over whole body, though face was warm.
– Hands and feet icy-cold; the rest of body warm as usual.
– Chill lasts half an hour.
– Spasmodic, deep, dry cough from lower part of chest, without expectoration; may occur during chill if absent in prodrome.
– Rarely occurs both before and during chill (see Rhus).
Heat
– Without thirst: dread of uncovering.
– Sensation of burning heat in the face, with warmth of body, and icy-coldness of the feet, without thirst.
– Dry heat on falling asleep.
– Intolerable dry heat all over the body, with dread of uncovering: thinks he would take cold or have an attack of colic if uncovered (Hepar).
– Dry heat while he sleeps.
Sweat
– Profuse sweat breaks out on the face, without thirst, while awake, from 7 p.m. to 1 a.m. ; stood in drops upon the face, and extends over the entire body during waking hours; on going to sleep again the dry heat returns (sweat when he sleeps, stops when he wakes, Thuja).
– Profuse nondebilitating sweat, day and night, with relief of all symptoms (Natr. m.).
Apyrexia
– Profuse sweat continues during this stage; may become weakening from its profuseness alone, which is out of all proportion to the chill and heat.
– Sambucus is almost the only remedy which has dry heat while asleep, profuse sweat while awake, then dry heat again when he sleeps.
– The profuse sweat is rarely debilitating, and never in proportion to its profuseness; always without thirst.
– Cinch. has profuse, debilitating sweat with great thirst; the reverse of Sambucus.
– Deep, dry, racking cough before the chill, for half an hour, with nausea and thirst, is characteristics (Rhus has dry, teasing cough, like Rumex crispus, before and during chill.).
Clinical
Case I
– Irregular paroxysm occurring every other day.
– Quinine had no effect.
– Cough deep and dry for half an hour, with nausea and thirst.
– Chill for half an hour, without cough, nausea or thirst; slight fever with moist skin; profuse sweat at night not debilitating.
– Apyrexia complete.
– Prescribed for the profuse sweat at night, not debilitating, Sambucus, a drop dose of the tincture, which resulted in a perfect cure, no other attack occurring. – Carroll Dunham, N.A. J., — XXI, p. 108.
Case II
– Mrs. H.—-.
– Chills and fever; type quotidian.
– Paroxysm commenced at 3 p.m. , with hard, dry cough, from lower part of the chest, racking and shaking he whole body, and producing a pain over the whole head, which is relieved by pressure or having he head tightly bound up.
– No expectoration with the cough.
– Great thirst for large quantities of water very often.
– Longing for acids.
Chill
– Severe and shaking, continuing for half an hour.
– Lips and nails blue.
– Nausea and vomiting, aggravated by drinking, the substances vomited having a bitter, sour taste.
– Bitter, sour taste in the mouth during the paroxysm.
– Tongue coated white, chills running down the back.
– Back and limbs ache, particularly during the chill, and worse when they come in contact with the bed.
– Cough, headache and thirst continued.
Heat
– Great with stupor and prostration.
– Thirst and cough continue, but no headache.
– Pains in the back and limbs.
– Great difficulty in speaking.
– With the heat a profuse perspiration.
Delirium
– Is distressed because she imagines some one in bed with her.
– This oppresses her respiration, as she has to breathe for two.
– Continual talking.
– Sense of suffocation, with a fluttering at the heart.
– Great distress in the region of the heart, whence the cough seems to proceed.
– Moaning and weeping during sleep.
Sweat
– At night a drenching sweat, smelling sour-fetid, staining yellow, not debilitating.
– Ineffectual desire to urinate, passing water once in twenty-four hours, a small quantity of turbid, loan-colored urine.
– Attempts to cover the totality of the symptoms with any one remedy, resulted in the conviction that it was impossible.
– Eup. perf., Bryon., Ipec., Arsen., Calcar., and Sabad., were successively given without benefit.
– Dr. Dunham now suggested that the “hard, dry cough before the chill,” “the half-hour chill,” and the “profuse, non-debilitating sweat at night,” reminded him of a case he had cured with Sambucus.
– The cough and sweat, however, seemed the characteristics in this case, and Sambucus1000 was given.
– To my surprise and gratification, I found the entire train of symptoms removed, till the seventh day, the cough returning, was removed by a repetition of the remedy. – S. Swan, M.D. , N.A. J., — XXX, p. 106.
6/ Répertoire Synthesis Radar.
rubriques avec 5 remèdes uniquement :
MIND – ANXIETY – heart; about his
maias-l.hrn2 ol-an.ckh1 phos.ckh1 samb.ckh1 stroph-xyz.ckh1
MIND – DELIRIUM – periodical
Bell.kr1 samb.k
MIND – DELUSIONS – forsaken; is – doctor; by her
samb.bat1
MIND – DELUSIONS – images, phantoms; sees – closing eyes, on – bed; in
Bell.vh,vh/dg,vhx1 Calc.vh,vh/dg,vhx1 cupr.k samb.k sulph.k
MIND – DELUSIONS – images, phantoms; sees – wall, on the
lyc.k samb.k
MIND – DELUSIONS – visions, has – horrible – fright; from
bell.kr1 nat-m.kr1 samb.kr1
MIND – DELUSIONS – walls – horrible things on the walls; sees
bell.k cann-i.k hyos.k samb.k
MIND – MOANING – sleep, during – rolling of the head and closing half the lids; with
Podo.kr1 Samb.kr1
MIND – MOTION – head agg.; of
samb.b7.de,bg2
MIND – PERSPIRATION – during
chin.b7.de,bg2 hyos.b7.de,bg2 Samb.b7.de,bg2
MIND – RESTLESSNESS – coryza; during
Ars.b4a.de samb.b7a.de
MIND – RESTLESSNESS – coughing, with
acon.b7.de,b7a.de,bg2 coff.b7.de,b7a.de,bg2 nux-v.b7a.de samb.b7.de,b7a.de,bg2 sulph.h2,kl
MIND – STARTING – perspiration, during
caust.k cham.k sabad.k samb.k spong.k
MIND – WEEPING – respiration – complaints of; with
Cupr.bg2 ran-b.bg2 rhus-t.bg2 samb.bg2
HEAD – ERYSIPELAS – Sides – left
samb.k
HEAD – HEAT – Scalp
anh.sp1 Bell.bg2 camph.bg2 cann-s.b7.de samb.b7.de,bg2
HEAD – ITCHING of scalp – Forehead – rubbing – amel.
ol-an.a1,k samb.a1,k tab.a1,k
HEAD – MOTIONS of head – throwing head – backward – accompanied by – cough
samb.k
HEAD – PAIN – Forehead – extending to – Occiput – and – Shoulder
samb.bat1
HEAD – PAIN – Occiput – stitching pain – tearing pain
aeth.a1,k samb.a1 thuj.h1
HEAD – PAIN – Occiput – Sides – left – tearing pain
con.k lyc.h2 samb.h1 sep.h2 Stann.k
HEAD – PAIN – Occiput – Sides – stitching pain – tearing pain
euphr.h2 samb.h1
HEAD – PAIN – Sides – alternating sides – jerking pain
samb.k
HEAD – PAIN – Temples – stooping – agg. – pressing pain
Lach.k phos.k samb.h1 Spig.k
HEAD – PAIN – Temples – stooping – agg. – tearing pain
carbn-s.k samb.h1
HEAD – PAIN – Temples – tearing pain – intermittent
dulc.k samb.h1
HEAD – PAIN – Temples – tearing pain – paroxysmal
carb-v.h2 Kali-c.k samb.xxb1
HEAD – SWOLLEN feeling – waking; on
ars.k samb.a1,k
RESPIRATION – NIGHT – midnight – at
ars.bg2,ptk1 ferr.ptk1 graph.ptk1 samb.bg2,ptk1 spong.bg2
RESPIRATION – ASTHMATIC – night – midnight – after – jump out of bed; must
ARS.k,nh6 Graph.k SAMB.k,mrr1,nh6 sulph.mrr1
RESPIRATION – ASTHMATIC – accompanied by – cyanosis
ars.bro1 cupr.bro1 samb.bro1
RESPIRATION – ASTHMATIC – accompanied by – perspiration; profuse
Samb.mrr1
RESPIRATION – ASTHMATIC – fright agg.
carc.fb,gk6,mlr1,sp1 samb.ptk1
RESPIRATION – ASTHMATIC – sleep – after – agg.
aral.bro1 grin.bro1 Lach.bro1 samb.bro1
RESPIRATION – COMPLAINTS of respiration – accompanied by – perspiration
m-arct.b7.de samb.ptk1
RESPIRATION – DIFFICULT – night – midnight – after – 4 h – until 4 h; frequent attacks
SAMB.bat1,hr1,k,nh6
RESPIRATION – DIFFICULT – fright; after
acon.k2 Cupr.hr1,k Samb.br1,k,nh6,ptk1 vanil.fd5.de
RESPIRATION – IMPEDED, obstructed – lying – agg.
antip.vh1 dig.c1 Samb.k
RESPIRATION – ROUGH – crowing – cough agg.; during
chin.b7a.de samb.b7a.de
RESPIRATION – STERTOROUS – accompanied by – cough
samb.k
RESPIRATION – SUFFOCATION; attacks of – coryza; during
coff.b7a.de Ip.b7a.de Samb.b7a.de
RESPIRATION – WHEEZING – night – midnight – after
Samb.k,nh6
EXTREMITIES – BREAK – Upper arm would break; sensation as if
samb.h1
EXTREMITIES – COLD – air – blowing on it; as if cold air was – Lower limbs
samb.b7.de,bg2
EXTREMITIES – COLDNESS – Feet – heat; with – Body
caps.a1 samb.mrr1 visc.c1
EXTREMITIES – COLDNESS – Feet – heat; with – Body – sleep; during
SAMB.bat1,k
EXTREMITIES – COLDNESS – Feet – sleep; during
bell.k2 bros-gau.mrc1 samb.k zinc.k
EXTREMITIES – COLDNESS – Feet – sleep; during – heat of body; with
samb.a1,k
EXTREMITIES – COLDNESS – Feet – waking; on
Chel.k puls.h1,kl Samb.k verat.a1,k zinc.k
EXTREMITIES – COLDNESS – Hands – heat; with – Body; of
ars-met.k puls.a1,kr1 samb.mrr1 tab.bro1
EXTREMITIES – COLDNESS – Hands – sleep agg.; during
ign.a1,k merc.a1,k samb.hr1,k vanil.fd5.de
EXTREMITIES – COLDNESS – Legs – standing agg.
nat-m.k samb.k
EXTREMITIES – COLDNESS – Legs – wind, as from
bar-c.k samb.k
EXTREMITIES – COLDNESS – Legs – Bones – Tibia
mosch.h1,k2,kl,ptk1 rhus-t.b7.de,h1,kl samb.b7.de,k
EXTREMITIES – DISCOLORATION – Hand – blueness – night
phos.k samb.a1,k
EXTREMITIES – DISCOLORATION – Hand – blueness – night – waking agg.; after
samb.k
EXTREMITIES – HEAVINESS – Legs – standing – agg.
alum.h2,kl cortiso.tpw7 samb.h1,kl stroph-s.sp1
EXTREMITIES – ITCHING – Thighs – burning – scratching agg.; after
mag-m.h2,kl phos.h2,kl samb.h1,kl
EXTREMITIES – MOTION – Upper limbs – throwing about
hyos.b7.de,b7a.de,bg2 Sabad.b7a.de Samb.b7a.de stram.b7.de,bg2
EXTREMITIES – PAIN – Ankles – evening – bed agg.; in – tearing pain
samb.h1,xxb1
EXTREMITIES – PAIN – Ankles – tearing pain – upward
BELL.k caust.h2 con.h2 samb.h1,xxb1
EXTREMITIES – PAIN – Hips – drawing pain – cramping
aur.k Coloc.k plat.k samb.xxb1 verat.k
EXTREMITIES – PAIN – Knees – scraping pain
aids.nl2 samb.k
EXTREMITIES – PAIN – Knees – Patella – scraping pain
samb.k
EXTREMITIES – PAIN – Thighs – right – drawing pain
Camph.k Chel.a1,k lavand-a.ctl1 nat-m.h2 samb.xxb1
EXTREMITIES – PAIN – Thighs – stitching pain – itching
samb.xxb1 Spig.k Staph.k
EXTREMITIES – PAIN – Thighs – Inner side – rubbing – after – agg. – burning
samb.k
EXTREMITIES – PAIN – Thighs – Posterior part – walking – agg. – drawing pain
Agar.k am-m.k Ran-b.k samb.h1
EXTREMITIES – PAIN – Upper arms – broken; as if
cocc.a1,k cupr.a1,k samb.a1,k sulph.k
EXTREMITIES – PAIN – Wrists – motion – amel. – stitching pain
bar-c.k dulc.k rutafd4.de samb.k spong.a1,k
EXTREMITIES – PAIN – Wrists – synchronous with pulse – stitching pain
samb.k
EXTREMITIES – PAIN – Wrists – extending to – Ulna – drawing pain
samb.h1
EXTREMITIES – PAIN – Wrists – Radial side – stitching pain
arg-met.a1,k samb.xxb1 sars.k
EXTREMITIES – SHUDDERING – Knees
chin.b7.de,bg2 lyc.k nat-m.k samb.b7.de,bg2
EXTREMITIES – STOOPING – agg. – Upper limbs
samb.bg2 sep.b4.de,bg2 sil.b4.de,bg2
EXTREMITIES – SWELLING – Forearms – dark blue
samb.k
EXTREMITIES – SWELLING – Hands – night – waking agg.; after
samb.k
EXTREMITIES – SWELLING – Hands – bluish
lach.bg2 samb.bg2
EXTREMITIES – SWELLING – Upper limbs – bluish
ars.k bufok elapsk LACH.b7a.de,k samb.k
EXTREMITIES – TREMBLING – Hands – fright; after
op.k samb.k
EXTREMITIES – WIND; sensation of – Legs
samb.h1
GENERALS – EMACIATION – suddenly
bar-c.ptk1 graph.ptk1 samb.ptk1
GENERALS – FAINTNESS – motion – agg. – rapid motion
samb.k sumb.a1
GENERALS – GLANDS; complaints of the – paroxysmal
cact.bro1 dig.bro1 glon.bro1 samb.bro1
GENERALS – HEAT – sensation of – walking agg.
samb.h1
GENERALS – INJURIES – sprains – swelling of the joints; with a soft
samb.hr4
GENERALS – ORGASM of BLOOD – evening – lying down agg.; after
ign.k samb.k sars.h2 sil.k
GENERALS – PAIN – sitting – agg. – drawing pain
samb.a1,k VALER.k
GENERALS – TREMBLING – Externally – evening – bed agg.; in
anag.a1 eupi.a1,k lyc.a1,k nux-v.a1,k samb.a1,k
GENERALS – WEAKNESS – perspiration – awake, and dry burning heat while sleeping; perspiration while
SAMB.k
GENERALS – WEAKNESS – perspiration – from – delivery; after
Samb.st
Liste des rubriques où Sambuccus nigra est seul ou accompagné d’un seul remède :
MIND – DELUSIONS – forsaken; is – doctor; by her
samb.bat1
MIND – DELUSIONS – images, phantoms; sees – wall, on the
lyc.k samb.k
MIND – MOANING – sleep, during – rolling of the head and closing half the lids; with
Podo.kr1 Samb.kr1
MIND – MOTION – head agg.; of
samb.b7.de,bg2
MIND – RESTLESSNESS – coryza; during
Ars.b4a.de samb.b7a.de
HEAD – ERYSIPELAS – Sides – left
samb.k
HEAD – MOTIONS of head – throwing head – backward – accompanied by – cough
samb.k
HEAD – PAIN – Forehead – extending to – Occiput – and – Shoulder
samb.bat1
HEAD – PAIN – Occiput – Sides – stitching pain – tearing pain
euphr.h2 samb.h1
HEAD – PAIN – Sides – alternating sides – jerking pain
samb.k
HEAD – PAIN – Temples – stooping – agg. – tearing pain
carbn-s.k samb.h1
HEAD – PAIN – Temples – tearing pain – intermittent
dulc.k samb.h1
HEAD – SWOLLEN feeling – waking; on
ars.k samb.a1,k
EYE – DISCHARGES – morning – waking; on
samb.bat1
NOSE – CORYZA – discharge, without – children; in – nurslings
nux-v.b7a.de samb.b7.de,b7a.de,bg2,br1
NOSE – OBSTRUCTION – right – waking; on
samb.bat1
NOSE – OBSTRUCTION – left – waking; on
samb.bat1
NOSE – OBSTRUCTION – children; in – nursing infants – nurse; child is unable to
samb.mrr1
FACE – CONGESTION – sensation of
samb.b7.de,bg2
FACE – DISCOLORATION – black – cough agg.; during
samb.k
FACE – NUMBNESS – Lips – Upper – extending to – Chin
samb.bat1
FACE – NUMBNESS – Lips – Upper – extending to – Lower lip
samb.bat1
FACE – NUMBNESS – Lips – Upper – extending to – Nose – Dorsum of nose; moving over
samb.bat1
FACE – NUMBNESS – Lips – Upper – extending to – Nose – Tip of
samb.bat1
FACE – PAIN – Bones – gnawing pain
arg-met.b7a.de samb.b7a.de
FACE – SWELLING – cough agg.; during
samb.b7a.de
MOUTH – OPEN – accompanied by – cough
samb.k
TEETH – COMPLAINTS of teeth – accompanied by – Cheeks – swelling – sensation of
samb.b7.de,b7a.de,bg2
TEETH – PAIN – extending to – Eyes – tearing pain
caust.h2 samb.h1,xxb1
THROAT – CHOKING – sudden
samb.ptk1
THROAT – DIPHTHERIA – accompanied by – Glottis; spasm of
mosch.bro1 samb.bro1
THROAT – FOREIGN body; sensation of a – cough – not amel.
samb.bat1
THROAT – PAIN – left – waking; on – sore
galeoc-c-h.gms1 samb.bat1
NECK – HEAT – sensation of
samb.b7.de,bg2
STOMACH – NAUSEA – leaning – abdomen on something agg.
samb.h1
ABDOMEN – HEAT – sensation – Diaphragm; around
samb.bat1
ABDOMEN – LEANING – sharp edge agg.; against a
ran-b.bg2 samb.b7.de,b7a.de,bg2
ABDOMEN – PAIN – evening – lying down agg. – tearing pain
kali-s.fd4.de samb.h1,xxb1
ABDOMEN – PAIN – leaning – abdomen on something agg. – pressing pain
samb.c1
ABDOMEN – PAIN – leaning – sharp edge agg.; against a – cramping
samb.h1,j5.de
ABDOMEN – PAIN – stool – during – agg. – slimy stool
cham.bro1 samb.bro1
ABDOMEN – PAIN – tearing pain – cramping
samb.h1
ABDOMEN – PAIN – External abdomen – cramping
sabin.b7a.de samb.b7a.de
ABDOMEN – PAIN – Sides – Flanks – tearing pain
crot-t.k samb.k
URINE – COPIOUS – cough agg.; during
Samb.b7a.de
MALE GENITALIA/SEX – HYDROCELE – bruise, caused by a
Arn.hr1,k samb.ptk1
LARYNX AND TRACHEA – LARYNGISMUS stridulus – night
Samb.hr1,nh6 sumb.hr1,xxx
LARYNX AND TRACHEA – LARYNGISMUS stridulus – night – midnight – waking from sound sleep
Samb.k,nh6
LARYNX AND TRACHEA – LARYNGISMUS stridulus – accompanied by – Face – red
Samb.b7a.de
RESPIRATION – ASTHMATIC – accompanied by – perspiration; profuse
Samb.mrr1
RESPIRATION – ASTHMATIC – fright agg.
carc.fb,gk6,mlr1,sp1 samb.ptk1
RESPIRATION – COMPLAINTS of respiration – accompanied by – perspiration
m-arct.b7.de samb.ptk1
RESPIRATION – DIFFICULT – night – midnight – after – 4 h – until 4 h; frequent attacks
SAMB.bat1,hr1,k,nh6
RESPIRATION – ROUGH – crowing – cough agg.; during
chin.b7a.de samb.b7a.de
RESPIRATION – STERTOROUS – accompanied by – cough
samb.k
RESPIRATION – WHEEZING – night – midnight – after
Samb.k,nh6
COUGH – NIGHT – midnight – after – waking from cough
samb.ptk1
COUGH – CONVULSIONS; with – Chest; in
samb.b7a.de,bg2
COUGH – DRY – chill – after
nux-m.k samb.k
COUGH – SLEEP – during – agg. – deep sleep
samb.k
CHEST – OPPRESSION – accompanied by – coryza
samb.bat1
CHEST – OPPRESSION – alternating with – coryza with discharge
samb.bat1
CHEST – PAIN – Axillae – pinching pain
samb.h1,xxb1
CHEST – PAIN – Ribs – False ribs – cutting pain
samb.h1,xxb1 sulph.k
CHEST – PAIN – Sides – left – Heart; under – stitching pain
samb.bat1
BACK – PAIN – Dorsal region – Scapulae – right – Inner angle – stitching pain
samb.h1
BACK – PAIN – Dorsal region – Scapulae – motion – amel. – stitching pain
am-m.k samb.k
BACK – PAIN – Dorsal region – Scapulae – Below – right – sitting – agg. – stitching pain
samb.h1
BACK – PAIN – Dorsal region – Scapulae – Below – right – stitching pain – pulsating pain
samb.h1
BACK – PAIN – Dorsal region – Scapulae – Below – sitting agg. – stitching pain
nept-m.lsd2.fr samb.k
BACK – PAIN – Sacral region – bending – forward – agg. – cutting pain
samb.k
BACK – PAIN – Sacral region – stooping – agg. – cutting pain
samb.k
BACK – PERSPIRATION – Cervical region – sleep – amel.
samb.hr1,k
EXTREMITIES – BREAK – Upper arm would break; sensation as if
samb.h1
EXTREMITIES – COLD – air – blowing on it; as if cold air was – Lower limbs
samb.b7.de,bg2
EXTREMITIES – COLDNESS – Feet – heat; with – Body – sleep; during
SAMB.bat1,k
EXTREMITIES – COLDNESS – Feet – sleep; during – heat of body; with
samb.a1,k
EXTREMITIES – COLDNESS – Legs – standing agg.
nat-m.k samb.k
EXTREMITIES – COLDNESS – Legs – wind, as from
bar-c.k samb.k
EXTREMITIES – DISCOLORATION – Hand – blueness – night
phos.k samb.a1,k
EXTREMITIES – DISCOLORATION – Hand – blueness – night – waking agg.; after
samb.k
EXTREMITIES – PAIN – Ankles – evening – bed agg.; in – tearing pain
samb.h1,xxb1
EXTREMITIES – PAIN – Knees – scraping pain
aids.nl2 samb.k
EXTREMITIES – PAIN – Knees – Patella – scraping pain
samb.k
EXTREMITIES – PAIN – Thighs – Inner side – rubbing – after – agg. – burning
samb.k
EXTREMITIES – PAIN – Wrists – synchronous with pulse – stitching pain
samb.k
EXTREMITIES – PAIN – Wrists – extending to – Ulna – drawing pain
samb.h1
EXTREMITIES – SWELLING – Forearms – dark blue
samb.k
EXTREMITIES – SWELLING – Hands – night – waking agg.; after
samb.k
EXTREMITIES – SWELLING – Hands – bluish
lach.bg2 samb.bg2
EXTREMITIES – TREMBLING – Hands – fright; after
op.k samb.k
EXTREMITIES – WIND; sensation of – Legs
samb.h1
DREAMS – FRIENDS – meeting friends – old friends; meeting
bros-gau.mrc1 samb.bat1
FEVER – DRY heat – night – sleep – going to sleep; on – agg.
SAMB.k
FEVER – SLEEP, heat comes on – during – cold feet and sweat on waking
SAMB.k
FEVER – SLEEP, heat comes on – during – dry heat
samb.k thuj.k
FEVER – WALKING – agg.
rhus-t.bg2 samb.b7.de
PERSPIRATION – DAYTIME – awake, while
SAMB.k,mrr1,tl1 sep.tl1
PERSPIRATION – EVENING – 19 h – 19-1 h
SAMB.k
PERSPIRATION – BEGINNING in – Face
Samb.bg2
PERSPIRATION – DEBILITATING – delivery; after
samb.ptk1
PERSPIRATION – PROFUSE – evening – 19-1 h – dry heat returns on going to sleep
SAMB.k
PERSPIRATION – PROFUSE – awake, only while
Samb.a1,h1,hr1,k sep.k
PERSPIRATION – PROFUSE – delivery; after
samb.ptk1
PERSPIRATION – SLEEP – during – agg. – dry heat, perspiration on waking
SAMB.a1,h1,hr1,k,mrr1
SKIN – FORMICATION – chill; during
gamb.k samb.b7.de,b7a.de
SKIN – STICKING – shivering; during
samb.b7.de
GENERALS – FAINTNESS – motion – agg. – rapid motion
samb.k sumb.a1
GENERALS – HEAT – sensation of – walking agg.
samb.h1
GENERALS – INJURIES – sprains – swelling of the joints; with a soft
samb.hr4
GENERALS – PAIN – sitting – agg. – drawing pain
samb.a1,k VALER.k
GENERALS – WEAKNESS – perspiration – awake, and dry burning heat while sleeping; perspiration while
SAMB.k
GENERALS – WEAKNESS – perspiration – from – delivery; after
Samb.st
Je vous souhaite « bonne santé » ,
Dr Vet Eric Vanden Eynde
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