10 plantes bien de chez nous.

Par Dr Noël Carlot, le 11 Juin 2008.
Le Dr Noël Carlot nous invite à parcourir la matière médicale de 10 plantes bien de chez nous à travers des observations cliniques et une approche très originale.
- Artemisia absinthium (absinthe)
- Aethusa cynapium (petite ciguë)
- Petroselinum (persil sauvage)
- Chamomilla germanica (Camomille)
- Avena sativa (avoine)
- Digitalis (digitale)
- Paris quadrifolia (parisette)
- Carduus marianus (chardon marie)
- Allium cepa (oignon)
- Bellis perennis (pâquerette)
Dialogue avec dix plantes de chez nous
Dr Noël Carlot Bruxelles
Prologue
La première page de l’Organon de l’art de guérir du Dr. Professeur Samuel HAHNEMANN présente deux lignes principielles et initiales qui suivent le premier principe, « d’abord ne pas nuire ». En voici les énoncés: « lorsqu’il s’agit d’un art sauveur de la vie, négliger d’apprendre est un crime » (Société gallicane, Paris 15/09/1835)
Hahnemann, homme curieux de la connaissance, « rougirait de nous voir ignorer les progrès de la chimie, de la physique, de la botanique, de la bactériologie, de la faune animale, mycotique, thallophyte ou nosodale ou autres, de leur origine et parcours galactique. Lune, nébuleuse bleue, soleil, étoiles (H, He, Li, Be, B,…)
Ainsi se trouve justifiée la nécessité de modifier l’enseignement de l’homéopathie, créant une connaissance « active » et « de visu » des 3 règnes, y compris celui de notre univers, et des autres univers futurs et à venir.
De pratiquer une adaptation correctrice au mouvement parfois aberrant, parfois efficace de la médecine actuelle et cela sans refuge, mais employant la richesse de nos moyens homéopathiques face à un courant peu réversible.
Il faut du temps au skieur en neige fraîche pour réaliser le danger de « l’avalanche ». Soyons de bons saints Bernard munis de nos tonnelets d’herbes, teintures mères premières de la dynamique future de nos remèdes.
Second principe « simile similibus curentur », soigner par les semblables (non par les pareils).
En homéopathie, il faut distinguer deux formes de semblables.
les physiques matériels rangés par familles
les chimiques matériels rangés par éléments composants.
Les premiers comportent les familles de plante, leur état de simili¬tude nominative, les similaires des mots, les ors, les aureus, les boutons d’or, leur état aurique, les eldorados répertoriaux de certains (Hyosciamus – vision – tout semble de l’or, China – voit des chaînes en or, rêve qu’il est entravé)
Remarquez les similitudes nosodales, émotionnelles de 70% des venins de serpents, leur véhicule commun et leurs similitudes pharmacologiques (Ça, Silicium, P, K, Cyanure)
Je pense qu’il est primordial de pratiquer avant tout la première ligne de l’Organon, ligne souvent effacée au profit de la deuxième plus connue et plus classique, « soignée par les semblables ».
Sauvegarder la primauté d’apprendre dans le moment actuel et présent en rapport avec la sagesse du temps passé, reste un mobile constant et nécessaire.
Que Hecla-lava (« volcan islandais au bonnet tricoté », traduction exacte) ne reste pas en datation d’analyse de 1880, alors que son fluor gazeux parfume les airs comme tout volcan polaire (Yvan de Magnée, Harroun Tazzieff).
Il est à rappeler que Samuel Hahnemann parlait 7 langues, donc curieusement le syriaque, langue proche de l’araméen (voir préface américaine de « Lessers Writtings »). A l’époque, de nombreuses ordonnances sur tablettes de terre cuites furent rédigées. Elles furent par la suite extraites des mastabas assyriens. Elles décrivaient l’utilité des plantes employées, leurs activités. Hahnemann en a-t-il eu connaissance ?
Il appartenait à une secte maçonnique chrétienne qui lisaitpeut-être cette écriture ancienne, c’est étrange !
Mais revenons à nos moutons. Qu’ont-ils vu ? Quelles plantes ont-ils rencontrés ? Quel est le message enregistré ?
Dialogue avec dix plantes de chez nous
Etant donné l’étrange jeux de devinettes proposé pour connaître l’identité des partenaires, je vous propose une historiette Sibylline, à vous d’en trouver les énigmes…
Préambule à la rencontre :
Ayant enfilé ses doigts de fées, elle sirotait avec délice l’amertume de ce nectar vert. Puis elle nourrit, de la mesure d’un seau, ses chev¬aux. Le champ de course était parsemé de petites fleurs au cœur jaune minuscule, auréolé, étoile de blanc. Ça et là, chacun recherchait avec passion, « le quatre feuille de la chance ». Sur la desserte, quelques mets, des toasts garnis d’un haché-menu larmoyant, orné d’une frisette verte, mélangé quelques fois par erreur de quelques brins d’herbes de folie. Punie d’avoir voulu l’opérer pour exciser son cœur, une épine tenace lui reste dans la langue, écharde profonde causale. Seul le lièvre résiste à mes charmes sinueux. Une tisane apaisante vint calmer l’ensemble, antidote de tous ces mots toxiques ou des bonheurs végétaux.
Sur l’ensemble des dix plantes, qui connaît qui ?
La famille, les grands-parents, les parents, les frères, les sœurs, les cousins germains, les petites cousines. Pharmacologiquement ou familialement quatre plantes apparaissent d’emblée
Artemisia-Absinthium
Aethusa Cynapium
Petroselinum
Chamomilla Germanica
Avant la réunion de famille, faisons les présentations Aethusa Cynapium et Petroselinum sont toutes deux des ombellifères (poison) (aliment) (famille)
Artemisia-Absinthium et Chamomilla sont parentes (pharmacologiques), de par la communauté de litiges avec leurs mères respectives. En effet toutes deux contiennent de la matricinne, elles sont des cousines germaines (voir Camomille allemande)
Aethusa Cynapium est l’arrière cousine lointaine d’Absinthium, on relève dans ses racines qualifiables de généalogiques des polyines pharmacologiquement proche de celle de sa parente
Homéopathiquement, ces remèdes ont en commun, la folie, la violence
(Absinthium), le sexe (Petroselinum), 36 symptômes sexuels, la démence
assortie de son apathie, de l’incapacité de concentration.
Absinthium : « Tu m’as tout donné, tu m’as tout repris ».
Chamomilla : « Veut que les choses se passent avec justice mais en
craint l’effet boomerang. Ce que je lance d’une main me revient dans
l’autre et comment ! »
Aethusa Cynapium : le persil des fous, état délirant ou apathie totale,
son état intermédiaire est « l’image de l’austérité ».
Petroselinum : aliment, persil sauvage, si cultivé il va faire sa permanente
chez le coiffeur et se sycose dans sa génitalité.
Commençons dans l’ordre supposé logiquement, illogique de l’esprit de
ses remèdes.
Qui sont-ils ?
1. Artemisia-Absinthium
Elle doit son nom à la reine Artémis, épouse du roi Mausole dont elle construisit le tombeau de son vivant. Son huile essentielle est bleue, on peut y associer le jaune punctiforme de sa fleur minuscule (jaune + bleu = vert). L’exemple d’identité substantielle et pathogénétique du à l’usage de la sub¬stance à dose croissante, puis exces¬sive menant à la mort, a été largement fournie par le vicomte de Toulouse-Lautrec. Il faut voir ses premières toiles, peintes en vert dominant, des jardins, des propriétés arborées. Le vert est de nature psorique, à cette époque il n’y a pas encore d’intoxication, tel est son état nature.
Puis apparaissent les chevaux, les champs de course, déjà l’aspect luétique se profile. Ensuite l’intoxication s’aggravant, viennent les jaunes (comme la fleur), les bleus électriques, les rouges violents (alcoolisme délictueux, viol), les verts aigus, un monde délirant incontrôlé.
Cas clinique : en 1990 je reçois une comédienne, artiste peintre espagnole. Elle est maigre, d’apparence physique ressemblante à la reine Nefertiti, cheveux noirs coupé carré au trois quart, symétrique, yeux profondément noirs et brillant d’un éclat particulier. Elle emploie peu de drogues, une quantité relative de Hasch, sur fond d’un résidu toxique profond de cocaïne. Elle me propose de visiter son atelier et là pour moi c’est la surprise, une quantité important de tableaux, délires peints sous l’impulsion de la coke.
Je vous ai apporté aujourd’hui la toile qu’elle m’a donnée. Des rouges, des bleus aciers (Argentum-Nitricum), des jaunes, directement ces couleurs m’évoquent Lautrec. Je lui montre un album de Lautrec, elle s’arrête devant la buveuse d’Absinthe (toile de l’époque de l’affiche pour « l’Assommoir » de Zola). Elle m’en signifie la transparence et me dit « c’est la même que celle de la coke ». Je lui prescris Absinthium XMK et non l’isopathique (cocaïnum), car on ne lève pas l’intoxication par le toxique mais bien par le remède qui en est le plus semblable. Le résultat est rapide, elle réintégrera une vie sociale, puis poursuivie en tant que peintre une formation de psychologue basée sur les couleurs à Lausanne. Elle est mariée et vit actuellement son bonheur sans drogue à New York.
Composition d’Artemisia Absinthium
Artabasine = Absintine gnetorachite (gnebracho) (Pollution)
Cineol Thuyone
• Matricine (chamazulène voir chamomilla). Polynes en traces dans les racines, voisine de la coniine (cf. cicuta virosa, conium, aethmesa, cynajium, sambueeus, phellandrium)
Le Cineol : évoque le bien connu Artemisia cina (celui qui veut son coccon) ; l’eucalyptus (80% de cineol), Abrotanum (celui qui n’a pas reçu l’essentiel) avec ses jambes maigres aux pieds gonflés par carence protéique avec son gros ventre comme un enfant des somalies.
Cas clinique n° 1: enfant grec paralysé sur vaccination ourlienne vacciné au Pluserix bien sûr non toxique (puisque actuellement retiré du commerce). Paralysie flasque des membres. Le symptôme important est le suivant, il est dans la matière médicale du Duprat (1880), « ne peut tenir la tête en aucun sens » (= Artemisia Abrotanum). Un autre symptôme existe. Les symptômes paralytiques ne sont pas accompagnés de douleurs (Absinthium et non Abrotanum). Les deux remèdes contiennent le même cineol. Mais j’ai besoin d’antidoter le vaccin. Je vais m’adresser à Artemisia Absinthium plutôt qu’à Abrotanum, son parent pauvre, car là j’y découvre deux antidotes classiques des vacci¬nations.
La Thuyone de Thuya : grand antidote des vaccins, de la corti¬sone. Image de la tare héréditaire du blason généalogique.
La Matricine de chamomilla qui contient de la silice. Egalement antidote des vaccins. Litige profond d’Absinthium-Matricine (litige de chamomilla mère-fille) avec la mère gendarme gouvernante par excel¬lence et dont le mari boit pour la cause.
Mais que m’apporte une telle manœuvre ?
Cas clinique n° 2 : enfant espagnol très difficile, très materné. Il habite à Madrid. Il vient parce que j’ai guéri son cousin « du pipi au lit ». Les symptômes me dirigent vers Artemisia Absinthium 30CH.
Conclusion des deux cas : très inattendue
Les deux patients ont été vu à un mois d’écart. L’un habite Athènes, l’autre Madrid. Je revois mon espagnol après trois mois. Bon résultat amel de 70%. Les symptômes résiduels apparaissent sur cicuta virosa. Je revois l’enfant grec cinq mois plus tard. Les symptômes résiduels apparaissent également sur cicuta virosa. Etrange !
Je consulte la Materia Medica du Professeur Guermonprez de Lille et constate en bas de la page une petite phrase : « quant aux polyines retrouvées dans la racine proches de la coniine, elles pourraient expliquer leur parenté avec cicuta virosa, la ciguë vireuse ». Ainsi donc, l’on peut refaire la racine au sol de cet enfant et rendre la vie à cette paralysie ascendante (conium).
Le résultat est positif. L’enfant tient la tête, se maintient debout sur les deux jambes. Seul l’élément moteur des jambes reste insuffisant, les bras s’activent. Peut-être aurais-je du penser à l’armoise « Artemisia Vulgaris ». Plante identique à l’Absinthe aux fleurs punctiformes rouge foncées. Celle-ci était en effet employée par les Marathoniens pour enduire la plante de cuir de leurs chaussures afin de courir avec constance et endurance. J’étais au début de mes permutations pharmacologiques, je n’y ai pas songé.
Le cas clinique « d’Absinthium » suggère l’image du remède « tu m’as tout donné, tu m’as tout repris ». Car si Artemisia « Abrotanum » n’a pas reçu l’essentiel, c’est-à-dire le 1, Absinthium l’a bien reçu et la vie lui a repris.
2) Aethusa Cynapium
(petite cigue) (poison) Ombellifères (famille) : persil des fous
Composition : cicutine, coniine (de cicuta virosa). Polyines dans les racines, comme Absinthium.
Centre du remède : l’estomac. Le giratoire
embryologique du septum-transversum (membre
cellulaire d’estomac). Endothéliale.
Cicuta-virosa (Epression à la peau ectoblastique)
Complémentaire : Calcarea Carbonica. Il reste dans l’apathie, soit de peur de vivre sa folie, son opposé, soit parce que l’on écrase sa syphilis. Ce qu’il ne supporte pas. Il est l’image de l’austérité de la règle, l’enfant ne supporte pas le règlement, nourrisson déjà dont la norme est de boire du lait ; il le vomit, il vomit le règlement. Insoumis à la règle, il n’a plus de limites. Soumis, il rentre dans un état amorphe, assorti du symptôme important : « inability to think, to fix the attention (Boerique, Mat. Med.) L’hyperkinétique (chose qui n’existe pas) devient idiot.
Comparaison : violence, Stramonium (Rêve de loups noirs). Scuttellaria (ne peut fixer son attention, rêve de loups blancs sage et gentils).
Cas clinique n° 1 : L’austérité, la règle évoque la vie monastique. Ainsi, en 1996, je vois l’épouse d’un vétérinaire, femme folle, chaud lapin par excellence. Elle a résolu plutôt que d’arranger sa vie suivant son usage, d’éteindre sa lueur et de l’éteindre dans le cimetière sycotique de sa jolie maison bourgeoise.
A l’époque de départ en 1991, elle a une crinière rousse digne de l’épouse d’un guerrier viking de la branche rouge.
En 1996, elle consulte pour une alopécie crânienne, visible nettement en transparence du frontal au vertex élargie de part et d’autre sur les pariétaux.
L’aspect préfiguratif évoque la couronne monastique future et l’alopécie centrale. Vu sa décision de rester chez elle, son mari la soumet à un règlement ordonné et contrôlé. Peu de temps après, l’alopécie s’installe.
Aethusa Cynapium 30CH : lui rend sa chevelure, et lui rend à nouveau sa personnalité et sa non dépendance.
Cas clinique n° 2 : enfant de moins de cinq ans en gardienne. Accusé d’hyperkinésie par le PMS la pédopsychiatre. Vomit le lait de 10 heures. Antécédents dans les six semaines de vie, de vomissement de lait après le repas. On oblige l’enfant à des règles strictes de jeux, d’alimentation,… etc, de politesse. Le résultat est catastrophique.
Aethusa Cynapium en D10 amortira complètement le problème en trois semaines ; prescrit en D10 vu les vomissements déjà nourisson (estomac en migration embryologique).
Aethusa est remède d’épilepsie tout comme absinthium il en a la folie et la révolte et sa violence.
3) Petroselinum
Le persil : ombellifère (famille). Sauvage.
S’il est employé habituellement comme remède de sycose genitourinaire (36 sympt. génitaux), personnellement je l’emploie comme plante.
Comestible aromatique alimentaire, tout comme l’estragon (Artemisia Dracunculus) ; lorsque mon patient Artemisia ou Aethusa à un besoin vital d’être renourri.
Dans son noyau, un aromatisé de myristicine lui font regretter le passé (Nux Muschata). Les muscs vont toujours voir en arrière. Le Bergaphine de Ruta lui donne et lui fait craindre la séquestration sycothique ou syphilitique entraînant la perte de son état psonique alimentaire et de son état sauvage et naturel. Il devient « le persil des marchés », assorti de « la permanente frisette » du coiffeur de la zone.
4) Chamomilla
(germanica)
Rien que d’en parler, j’en redoute l’effet Boomer¬ang, si par hasard les choses ne se passaient pas avec justice. Un vestige matriciel (matricine d’Absinthium) soit le Chamazulène (bleu de couleurs). Reste comme ombrage avec Maman, grinçant comme mes dents, je mendie le roulis affectif de ses bras, de ma poussette, de son auto. Je suis difficile et antidote général de tout les remèdes végétaux. Si jamais je préférai que papa me berce, je demanderai plutôt le secours d’une autre ombellifère, « la grande Berce – Heracleum – la force affec¬tive du père – celle d’Hercule.
5) Avena Sativa
Pour accélérer la cadence, je demanderai de l’avoine pour mes chevaux (énervement et agitation des asthéniques fatigués).
Je véhicule ma silice (chamomilla), le calcium d’Aethusa cynapium (son sol). La silice (image de la structure), le calcium minéral initial (Calcarea carb.). Grâce à mon principe gonadotrope, je lève Panovulatoire stérile de mes juments fatiguées. Herbe en croissance, récupérant la dynamique de mon phosphore au passage, elle régénère mes nuits insomniaques ; la fatigue des émotions vécues ; les séquelles morphiniques de ma vie. Dil./Dyn. D3 si en gouttes. Dil./Dyn. XMK si fatigue mentale. Dil./Dyn. 9CH sommeil (centre hypothalamique du sommeil, ovaire) L’avoine sauvage, la folle avoine pourrait être prescrite pour redonner un air de liberté et d’allant à ces patients ; un vent de bien être premier.
6) Digitalis
J’ai vu le lièvre, il me déguste à l’orée des forêts. Là où je pousse… Moi, la digitale, je compense son hypertrophie cardiaque. C’est mon seul cli¬ent. Il court en zig-zag évitant le fusil. Si on me domestique, alors je pousse en ligne. Je deviens un aligné (exemple : digitales alignées dans un coupe-feu en forêt sous une ligne de haute tension – sycose digitalique Alors que d’habitude ma fantaisie me fait suivre les lisières festonnées des forêts. Du point de vue minéral, digitalis comporte du manganèse, du potassium, des saponosides tout comme « Allium-cepa ».
Le manganèse a un aspect lunaire gris terne avec des petits cratères.
Mon alcaloïde la digitoxine, aux réceptions n’aime ni le Champagne,
ni l’eau pétillante
(Boerique, Mat. Med.), ni ce qui est à bulles.
7) Paris quadrifolia
(liliacées) – La Parisette (est comme un trèfle à quatre feuilles) Je l’ai appelé le pari de la chance. Je prendrais ce midi, sous la langue une feuille de Parisette, Paris quadrifolia en D30, (Elipse en forme d’Hélice à quarte pâlies qui soutient le plancher, utero-vagino sacro¬coccygien), j’achèterai un billet de tiercé au champ de course et parierai sur le cheval, cher à notre ami Lautrec (Absinthium). Rien que en y pensant je gagne (contient oxalie acid.). J’ai un language excesif, désordonné, quelque peu décousu, mes mains picotent, tout ce que je touche finement, que j’effleure me semble rugueux.
8) L’Aiguillon de « Carduus Mariannus »
(le chardon Marie) Le remède a une étrange parenté avec Arnica. Si Arnica représente l’écorché vif, vu son absence d’immunité phy¬sique et morale, Carduus Mariannus est l’épine irritative causale du problème d’Arnica. Si Arnica est le remède du Christ en croix, Carduus Mariannus est l’épine émotionnelle. Laissée à Marie dans le cœur. Remède du lobe gauche du Foie, lobe enregistrant l’émotionnel et jouxtant le coeur.
9} Allium – Cepa
(l’oignon)
Contient K, Mg, Mn, Si, Ça, Co, Sn, P.
Il est l’aura émotionnelle de phosphorus à distance.
Il est par ses disulfures d’Allyle, un sulfur
immunitaire du phosphore, joignant par ses
points disulfures l’ADN à TARN.
La transmission émotionnelle à distance : Le phosphore correspond à l’accélération de l’énergie. Mr. D.M. me raconte une histoire. J’ai un accouphène vibratoire comme si quand on était petit l’on écoutait, mettant son oreille son oreille sur les poteaux de bois du téléphone, par temps de gel clair, l’on entendait cette vibration magnétique, aggravé par le vent du Nord – Est. Allium Cepa, le répertoire appuie le remède, je le donne en MK, l’accouphène disparaît.
Un autre patient, ingénieur informaticien, s’occupe de la gestion informatique totale de la CGER. Son rêve et sa difficulté est la trans¬mission subtile à distance de façon magnétique. Allium Cepa LMK est présent et lui permet de solutionner le problème. Ce remède lui restera en tout temps, tout lieux, le guérissant de tout. Allium Cepa comporte cette notion de transmission à distance même immatérielle (douleur des amputés dans la jambe, le pied qu’ils n’ont plus).
10) Bellis Perrennis
(la pâquerette)
Composition : Saponoside Remède traumatisme, des ouvriers aux marteau -piqueur, microtraumatisme vibratoire de la colonne (« Railway Spine »). Remède préventif du cancer par coup sur le sein ( 4CH, répété immédiatement après le coup) Traumatisme sacro coccygien. Abcer Apical dentaire aigu. Le Dr. Bailly l’emploie avec constance dans les énurésie en XMK chez les enfants qui n’ont pas coupé le cordon ombilical, avec des résultats très positifs.
Je vous remercie de votre accueil et de votre attention.
Fait à Bruxelles, le 27 septembre 2002.
Dr Noël Carlot
Laisser un commentaire